dimanche 22 août 2021

Brigade de la Chocolatine : Limoges - Brive la Gaillarde via Périgueux. Dimanche 22 et lundi 23 août 2021.

Cela faisait un bon moment que je voulais me tester sur un parcours longue distance, et c'est désormais chose faite depuis ce jour. J'ai fait un brevet cycliste entre Limoges et Brive-la-Gaillarde, via Périgueux, dans le cadre de la Brigade de la Chocolatine. Laissez-moi vous conter mon périple.


Tout commence il y a plusieurs mois maintenant, en octobre 2020 plus exactement. Du fond de mon lit, coincé par la récidive de mon hernie discale, je me dis que ce n'est pas possible que je continue à vivre ainsi, dans la souffrance et en subissant cette maladie. J'ai eu tout le loisir de lire un nombre incroyable de récits d'épreuves et de parcours d'ultra-distance à vélo durant ces longues semaines d'immobilisation. J'écoutais aussi de nombreux podcasts, surtout ceux de Spotzle. Cela me permettait de m'évader, de "sortir de mon lit". J'aimais beaucoup lire les CR des participants de la Gravel Tro Breizh, épreuve de gravel breton organisée par mon ami Frédéric Bernard. Je savais que je n'étais pas en état d'y participer, mais au fond de moi germait l'idée de m'y inscrire en 2022, l'année de mes 50 ans.  Mais avant de me lancer dans une telle aventure, il me fallait me soigner premièrement et investir dans un vélo de gravel. Pour les soins le salut est venu d'un excellent rhumatologue qui a chercher à me soigner et non pas à me soulager comme tous les autres jusqu'à présent. Depuis qu'il me suit, je revis. J'ai enfin une vie "presque" normale. J'ai toujours cette épée de Damoclès au-dessus de moi, mais en faisant attention au quotidien, je ne me déclenche pas de crises de sciatique, ni de douleurs lombaires. 
En ce qui concerne le vélo, j'en ai commandé un alors que j'étais encore alité. C'est un Genesis CDA 20 en alu. Il m'a été livré très tardivement début juin 2021 à cause de la pénurie de pièces due au COVID. Depuis que je l'ai je l'utilise quotidiennement comme vélotaf, et j'ai même commencé à allonger les distances de mes sorties. 
Parallèlement à ça, je scrutais sur le net les différentes épreuves qui seraient susceptibles de me convenir dans un premier temps, pour m'essayer à la longue distance. Et c'est ainsi que je suis tombé sur la Brigade de la Chocolatine. C'est une épreuve libre, elle aussi organisée par Frédéric, via sa structure Erminig. Epreuve libre ? oui parce que c'est un brevet que l'on peut faire seul ou à plusieurs lorsqu'on en a envie. Késaco cette Brigade ? Et bien pour valider ce brevet il faut parcourir au minimum 200 km entre une boulangerie vendant un Pain au Chocolat, et une boulangerie vendant une Chocolatine. L'idée m'amuse beaucoup. C'est exactement ce qu'il me faut pour commencer. 
Maintenant que je sais ce que je vais faire, il me faut créer un parcours. D'où partir, et où aller ? La zone Chocolatine correspond plus ou moins au Sud-Ouest. Ça tombe bien j'ai des potes à Brive. Ils me confirment que les boulangeries de la ville ne vendent que des chocolatines. Le pain au chocolat est banni par les Gaillards. Je vais donc aller à Brive. Et pour des questions de logistique je partirai de Limoges. Sauf qu'entre les deux villes il y a à peine 100 km. Je décide donc de passer par la Dordogne en faisant un crochet par Périgueux pour rallonger mon parcours. 
Voilà la trace est prête. Je l'ai mappée avec Komoot. Je l'ai modifiée de nombreuses fois pour éviter de passer dans les fermes par peur des chiens. En effet une partie de ma sortie sera faite de nuit et je ne veux pas avoir de mauvaises surprises avec les chiens de ferme. 
Je fais la part belle aux routes départementales mais aussi surtout aux voies communales et vicinales. 

Tout est prêt. Dimanche 22 août je me lève aux aurores, à 5h exactement, pour aller travailler. Suite à un arrangement avec le chef de poste, je termine plus tôt que prévu. A 12h30 je décolle en direction de Limoges. A 16h30 j'achète mon "Pain au Chocolat", et je fais valider mon passeport par la boulangerie. Je me prépare, je charge le vélo avec les sacoches et à 17h10 je m'élance sur la trace. D'ailleurs pour la petite histoire, j'ai bien cru que je ne partirai pas, mon GPS ayant buggué juste au départ. Il était resté figé et plus moyen de le redémarrer. Grand moment de solitude et d'angoisse !
Finalement j'ai réussi à le relancer mais j'ai perdu pas mal de temps et d'énergie dans l'affaire.

Boulangerie Feuillète à Limoges.

Premier tampon sur le passeport.


Je traverse Limoges. Tout le début est en descente. Cela me va bien sachant ce qui m'attend plus loin. L'avantage de Limoges est que l'on se retrouve tout de suite à la campagne. Il n'y a pas de banlieue à traverser. Et dès la sortie de la ville se présente la première côte. Je me sens bien et je la monte au train. S'ensuit une belle descente et ça remonte de nouveau. Il fait chaud et des douleurs apparaissent dans les jambes. Si tôt ? c'est étonnant. Un peu plus tard ce seront de drôle de sensations dans les pieds qui feront leur apparition, comme si les chaussures les comprimaient. Bref je pense que c'était surtout dans ma tête que cela se passait. J'étais en fait inquiet quant à la gestion de mon effort et le moindre petit soucis prenait des proportions incroyables. Je tente de me ressaisir et de me concentrer sur ma trace et mon pédalage. 
Le début est une succession de petites montagnes russes. C'est assez usant, aussi j'évite de trop taper dedans. Par contre dès que la pente s'inverse, je me laisse aller. Je profite de ces moments grisants. 
Je croise très peu de voitures sur ces petites routes limousines. Mais au kilomètre 30, je dois emprunter la D704 sur environ une douzaine de bornes. C'est une route assez passante, aussi je me serre bien à droite. L'asphalte est d'excellente qualité et ma moyenne augmente. Les voitures et les camions me doublent en s'écartant comme il se doit. Pas une seule fois je n'ai été frôlé par l'un d'eux. Je me sentais bien plus en sécurité qu'en région parisienne. 
Les 12 km sont avalés assez rapidement et je quitte la départementale à Saint-Yrieix-la-Perche. Il est 20h et je commence à avoir les crocs. Je m'arrête au bord d'un petit étang à l'entrée de la ville et je dîne. J'en profite pour appeler et rassurer mes proches. J'ai fait à ce moment là 44km environ. Je me suis fixé comme objectif d'en faire 70 à 80 avant de m'arrêter pour la nuit. 

Saint-Yrieix-la-Perche.

Je quitte Saint-Yrieix et quelques kilomètres plus loin la Haute-Vienne. Je rentre en Dordogne. Mon prochain objectif est de rejoindre Thiviers et peut-être de m'y poser. La nuit commence à s'installer doucement, et plus le soleil décline, plus la température baisse. Mais cela ne me gêne pas encore. J'allume juste mon feu arrière pour être vu des voitures dans les passages les plus sombres. 
J'adore rouler à ce moment de la journée, entre chiens et loups. C'est la meilleure période pour apercevoir la faune qui peuple nos campagnes et forêts. Ainsi j'ai pu voir de très près un mustélidé (une martre ou une fouine, je ne sais pas trop), un magnifique chevreuil, un renard qui est passé à quelques mètres devant moi, une belle buse posé sur un piquet à 4 ou 5m, et un hibou survolant la route. 
Le profil de la trace s'est inversé depuis Saint-Yrieix. Il y a encore quelques petits "coups de cul", mais dans l'ensemble le profil est descendant jusqu'à Périgueux. J'arrive enfin à Thiviers. Je traverse la ville en scrutant attentivement les bords de la route pour voir si je peux me poser quelque part pour y passer la nuit. Mais je ne trouve rien d'intéressant. Je ne suis toujours pas fatigué malgré le fait d'être debout depuis 5h du matin. 
Ça y est il fait nuit. J'allume tous mes éclairages à la sortie de la ville, et j'enfile mon maillot technique. J'ai déjà fait 76 km. J'emprunte alors une toute petite route qui est pratiquement parallèle à la nationale 21. Il fait nuit noire mais j'avance toujours aussi bien. Mon petit éclairage avant K-Lamp EXS500 est très efficace. Je joue avec les intensités en fonction de ma vitesse et de l'éclairage public, mais aussi de la lune. C'est en effet la pleine lune et elle éclaire parfaitement bien aussi. Une fois j'ai eu une frayeur. Je n'ai pas vu un chien qui dormait vraisemblablement sur le bord de la route et à mon passage il a eu peur. Je pensais qu'il allait me courir après mais fort heureusement, il n'a fait que quelques mètres.
Enfin lorsque je traverse le hameaux Les Potences, sur la commune de Sorges-et-Ligueux-en-Périgord, je vois un parc sur ma gauche. C'est une belle et grande aire de jeux et de pique-nique. Les premières maisons en sont assez éloignées et il n'y a pas d'éclairage. Après une petite inspection des lieux je décide de m'y arrêter pour la fin de la nuit. Je m'installe au pied d'une table de pique-nique. J'attache le vélo au banc et moi je prépare mon petit lit douillet. C'est en fait une couverture de survie sur laquelle j'y ai posé mon matelas autogonflant et mon duvet. Il est environ 22h45 et j'ai fait 94,5 km pour 1360m de D+, un peu plus qu'espérer au départ.
La nuit se passe sans encombre, même si au début le bruit des voitures et des camions sur la route toute proche, me gênait un peu. Mais c'est surtout le froid et l'humidité ambiante qui feront que je me réveillerai plusieurs fois dans la nuit. 
A 5h30 mon réveil sonne. Il fait encore nuit noire, mais je décide de lever le camp et de me mettre à rouler rapidement. C'est que la journée va être longue. Il me reste en gros 120km à faire, mais ce ne sera pas plat du tout. 
Il est à peine 6h quand je reprends ma route. Je suis reposé et pour l'instant je ne ressens pas l'effort de la veille. Je suis aux portes de Périgueux, et c'est un long toboggan qui m'y mène. Je traverse la ville assez rapidement. Le jour pointe le bout de son nez. Autre moment magique. Mais là contrairement au crépuscule, il fait 9°, aussi je roule avec ma doudoune. Je longe la rivière, l'Isle, par une belle piste cyclable. Je trouve des tables de pique-nique et je décide de m'y arrêter pour me restaurer. Le temps de déjeuner le soleil s'est totalement levé. Je démonte tout mon éclairage avant et arrière. J'ôte la frontale que j'avais installé sur mon casque, ainsi que l'éclairage rouge qu'il supportait également. J'ai ainsi moins de poids sur la tête. J'ai aussi rangé ma doudoune, mais je porte encore le maillot technique.

Cathédrale Saint-Front, Périgueux.

Sur les bords de l'Isle la lune me surveille doublement.


La piste cyclable continue encore. C'est plat. C'est parfait pour se mettre en jambe. Puis arrive la première ascension de la journée au 27ème kilomètre. Il commence à faire chaud. Je monte tranquillement en écoutant des podcasts. Ça fait passer le temps. Je souffre dans certains raidillons. C'est que le pédalier en 50/34 est un peu dur à emmener, surtout pour moi qui suis habitué à beaucoup mouliner à cause du VTT. Mais je serre les dents et je continue à avancer vaille que vaille. Je passe sur des routes que j'ai parcouru en octobre dernier en famille avec le van. Je passe dans Rouffignac mais sans aller vers sa fameuse grotte. Je ne suis pas là pour faire du tourisme !
A Plazac je m'arrête pour refaire le plein d'eau et acheter une chocolatine dans une antique épicerie. Je ne fais pas valider mon passeport, je n'ai pas encore atteint les 200km...
En repartant je suis tombé sur de gros pourcentages. Aussi à Thonac j'ai profité d'un carré de pelouse pour m'arrêter et me sustenter. Je repars repu. Rapidement j'arrive à Montignac, le village hébergeant la célèbre Grotte de Lascaux. Il y a beaucoup de monde en ville, aussi je ne m'attarde pas. J'évite de faire trop de pauses. Et surtout je sais qu'à la sortie de la commune je vais rencontrer un sacré morceau de bravoure. Ce que je n'avais pas prévu, c'est la circulation automobile. Je suis sur la D704, et c'est une route très passante. Les voitures y roulent très vite et moi je suis par moments presque à l'arrêt. C'est assez dangereux. J'avais prévu de suivre cette route sur encore plusieurs kilomètres. Lorsque j'arrive au sommet je tombe sur une petite aire de repos. Il y a de l'herbe et des tables de pique-nique. Je m'y arrête. J'ai besoin de faire une micro-sieste et surtout il est nécessaire que je trouve un autre itinéraire qui n'emprunte pas cette route. Je crée une trace avec Komoot, que je tente de transférer sur mon GPS. Ce que je ne savais pas, c'est qu'il impossible de le faire si on est en train d'enregistrer une activité. J'enregistre donc ce que j'ai fais le matin et je transfère le nouveau fichier. La trace est raccourcie de quelques kilomètres mais elle me permettra tout de même d'atteindre largement les 200 kilomètres.
Je fais ma micro-sieste salvatrice. Il faut savoir s'arrêter parfois. Cela évite de faire des bêtises, et là justement je sentais qu'il était temps de me reposer.

Mon fidèle destrier.


Je reprends ma route. Je quitte la D704 après quelques mètres et je me lance sur une toute petite route de campagne. Je sais que je vais avoir deux plats de résistance, mais en attendant je profite d'une magnifique descente de plusieurs kilomètres. C'est bon ! C'est reposant, surtout que je commence à souffrir. En effet j'ai un cuissard de VTT. Il va falloir que j'investisse dans un cuissard de route ou de gravel. Les appuis ne sont pas les mêmes et j'ai le fondement légèrement douloureux... C'est encore gérable mais je dois faire attention. 
La première côte est là. C'est plus un très long faux-plat montant qu'une véritable montée. Elle est longue mais elle ne dépasse que rarement les 3%. A La Cassagne je profite que le cimetière soit au bord de la route pour remplir ma poche à eau et mon bidon. Je commençais à être à court de liquide. Il fait 29° et je bois beaucoup. La fin de la côte est proche. Juste après il y a encore une belle descente. Je prends de la vitesse les mains au fond du cintre. Une fois au fond de la vallée la route repart de plus belle dans une grosse montée. Cette fois les pourcentages sont plus prononcés mais elle n'est pas très longue. Je sens que la fin est proche. Il ne me reste qu'une vingtaine de kilomètres. Je savoure même si je grimpe encore. Au sommet j'arrive sur un plateau. Ça va monter et descendre doucement pendant encore quelques kilomètres, puis ce sera , à partir de Chavagnac, un long toboggan jusqu'à Larche, aux portes de Brive. Encore une fois je me laisse griser par la vitesse. Je suis sur un petit nuage. Je m'autocongratule. Je fais tout de même attention car j'emprunte, sur quelques hectomètres, la D1089. C'est la route reliant Brive à Périgueux. Il y a énormément de véhicules et certains passent relativement vite. 
Ça y est je rentre dans Brive. Il me faut maintenant trouver une boulangerie ouverte. A l'entrée de la ville il y a des centres commerciaux et des boulangeries industrielles. Mais je veux une vraie chocolatine, faite dans une boulangerie traditionnelle. Donc je continue mon chemin jusqu'au centre-ville. Un rapide coup d'œil sur google pour avoir quelques bonnes adresses et me voilà à la Boulangerie Deschamps, avenue Emile Zola. J'explique aux vendeuses ma démarche. Elles n'en reviennent pas. Elles veulent m'offrir la chocolatine, ce que je refuse poliment. Elles me prennent en photo pour alimenter leur page Facebook, c'est que ce sont de ferventes défenderesses de la chocolatine.
Voilà s'en est fini de mon brevet. Mon passeport a été tamponné à 14h45 après 211km passés sur le vélo. 






Je ne pensais pas arriver si tôt. Mes amis ne sont pas là car ils pensaient que j'arriverai bien plus tard dans la soirée. Mais comme ce sont des amours, ils m'ont laissé la porte de leur maison ouverte et j'ai pu y prendre une bonne douche et y déguster une bonne petite bière bien méritée. Je verrai tout de même Virginie qui s'est empressée de venir me voir. 

Apéro bière-chocolatine !



Je devais rester pour la soirée et ne rentrer que le lendemain, mais je vais rejoindre ma compagne à la gare de Brive; Elle revient du Lot et nous allons remonter à Yerres ensemble. Ce n'était pas prévu. Tout le monde est surpris, moi le premier. C'est une agréable surprise.
Que dire de cette première expérience de la longue distance ? Premièrement j'ai bien géré mon effort. Je ne me suis pas trop arrêté comme j'en ai l'habitude. Dans l'après-midi, j'ai commencé à me poser des questions et à faire quelques pauses. Je me suis vite ressaisi. C'était dans la tête que ça se passait et j'ai su me remettre les idées en place. J'ai aussi assez bien géré l'alimentation. Je n'ai pas eu de fringale. J'ai su m'alimenter en temps et en heure. 
En ce qui concerne le vélo, il est tout à fait adapter à ce genre d'effort et de parcours. Il est confortable et il a un comportement assez sain. C'est rassurant surtout en descente.
Ce que je dois améliorer. Premièrement le couchage. Il va falloir que j'investisse dans un bivy. Décathlon en a sorti un à 50€, mais il ne semble pas encore au point. Il n'est pas assez respirant. D'après ce que j'ai lu, il va être amélioré. Donc à surveiller. Sinon il y a le Terra Nova Moonlite qui me fait de l'œil. Plusieurs amis le possèdent, mais ce n'est plus le même budget.
Deuxièmement le vélo. Je commencerai par changer le pédalier. J'ai un 44/28. Je vais faire quelques essais avec pour voir ce que cela donne. J'aurai aimé y installer un GRX en 46/30 mais face à la pénurie actuelle et mon budget restreint, je me rabats sur ce que j'ai en stock.
Ensuite j'aimerai beaucoup avoir des prolongateurs, pour le confort. Je vais aussi installer des portes-bidon supplémentaires. Et enfin il va falloir que je trouve une sacoche de cintre. Elle m'a fait défaut. Je suis parti avec mon Camelbak, mais sur une telle distance le poids du sac à dos, même s'il n'est pas excessif, se fait bien sentir. La prochaine fois j'aurai si possible des bidons et une sacoche du style de la Zéfal F10. Car oui, il y aura une prochaine fois. Je ne sais pas quand, ni où mais j'y songe déjà.

Zéfal F10.


Sinon en ce qui concerne le chargement, j'ai encore fait quelques petites erreurs, mais elles sont minimes. J'ai pris trop de batteries pour mon éclairage. Une seule suffisait. De même pour les powerbank, j'en avais deux et une aurait été très suffisante. J'ai aussi pris trop de barres chocolatés. J'en ai mangé que trois. Je suis parti avec le double. En ce qui concerne le reste, il n'y avait rien d'inutile. Je commence à bien savoir optimiser mon paquetage.
Enfin, pour finir, je voudrais remercier Frédéric Bernard et Erminig, de nous proposer ces aventures. Je vais continuer à rouler régulièrement pour pouvoir m'aligner sur la Gravel Tro Breizh 2022. Je voulais aussi remercier mes amis qui se sont manifestés pour m'aider lorsque j'ai lancé un SOS pour trouver une roue arrière. J'ai réussi à me débrouiller seul mais les petites attentions de chacun d'entre eux m'ont vraiment touchées. Et pour finir merci à ma chérie qui supporte depuis plusieurs mois ma préparation. Elle a déjà due supporter mes crises de sciatique successives, et ce n'était pas simple.

Erminig sur le net : https://erminig.cc/


Les chiffres de la sortie :

211 km
11h17 de roulage (14h11 avec les pauses, sans la nuit)
18,7 km/h de moyenne (14,8 avec les pauses)
57,8 km/h max
2764m de D+ (2951 de D-)





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire