Markitos VTT, GRAVEL & BIKEPACKING: De Azé au Mont Saint Romain (71), le lundi 26 juillet 2021.

Sur le chemin du retour des vacances, nous nous sommes arrêtés chez des amis à Azé, en Saône-et-Loire. Didier, notre hôte, est lui aussi vététiste et il n'a pas résisté à l'envie de me faire découvrir son terrain de jeu. Il me prête pour cela le VTT de son fils, un superbe ROSE Thrill Hill. Il est à ma taille. Je change les pédales, installe mon support GPS, règle la hauteur de selle et nous voilà partis pour une petite sortie dans les Monts du Mâconnais.

Nous sortons d'Azé. Nous passons devant l'entrée des Grottes. Mais... nous devons faire demi-tour. Didier a un problème avec son frein arrière. La roue arrière du Lapierre X-Control ne tourne plus, bloquée par le frein qui reste serré. Nous revenons donc chez lui pour effectuer un changement de monture. Heureusement qu'il a gardé ses vieux bikes dont un semi-rigide qu'il va prendre en remplacement. Au moins celui-ci n'a pas de soucis de piston, de purge à faire ou autre joyeuseté typique des freins à disque hydrauliques ... il est en v-braque !

Nous repartons. Nous repassons par les Grottes et après une toute petite liaison par la route, nous nous engageons sur un chemin. Ça monte direct. Au début c'est très doux. Nous longeons des étangs de pêche. Didier peine un peu avec son vieux vélo. Le revêtement du chemin devient plus caillouteux mais je continue à monter à bon train. Didier me dit d'y aller et de l'attendre un peu plus haut. Il va prendre un autre chemin moins dur. Je l'attends comme convenu au niveau d'une départementale. Il arrive quelques minutes plus tard par la route. Pendant ce temps j'en ai profité pour photographier le VTT Rose.

Nous repartons. Ça grimpe toujours. Le pourcentage est de plus en plus fort, et le chemin plus technique. Encore une fois Didier me dit de partir devant. Il va prendre un "raccourci". Je roule pendant plusieurs minutes. Soudain j'arrive à une intersection. J'hésite. Je pars à droite mais rapidement je sens que ce n'est pas le bon chemin. Et tout à coup mon téléphone sonne. C'est Didier qui tente de me joindre. On se retrouve à l'intersection précédente. Il pensait me rattraper en prenant le "raccourci" mais j'ai été plus rapide. Mon séjour dans les Alpes m'a fait un bien fou et j'ai des jambes de feu et de ce fait Didier ne m'a pas vu au débouché de son fameux raccourci, qui pour le coup n'en était plus un... j'étais déjà loi.

Nous traversons un champs et à la sortie du hameau de Charcuble, nous allons voir la Chapelle de Charcuble, bâtie en 24h le 1er mai 1941 par les Chantiers de la Jeunesse Française ( organisation para-militaire pétainiste). De là on a une belle vue sur les vignobles du Mâconnais. Mais le plus beau reste à venir. Nous repartons après que Didier ai refait le plein d'eau à la fontaine de la Chapelle. Nous montons désormais par la route. Je vois de panneaux de départs de descentes VTT. Il est vrai que la physionomie du terrain se prête parfaitement à cette pratique. Enfin nous atteignons le sommet de la sortie, le Mont Saint Romain. Il culmine à 579m. C'est le point culminant du coin. De là-haut on a une splendide vue à 360° !!! Par temps clair, surtout en hiver, on voit distinctement le Mont Blanc. Mais manque de bol, aujourd'hui il y a une brume de canicule.

Qui dit point culminant, dit descente. Au début ça descend tout doux. Il y a même un petit coup de cul pour atteindre le Mont Epinet. C'est après que cela se complique. Didier se trompe sur le chemin à suivre et nous voilà partis sur un single. Le début est juste génial. Ça tournicote. Je prends de la vitesse. Le vélo est clairement dans son élément ici. Mais après quelques minutes, cela se complique quelque peu. En fait nous sommes sur une trace surtout empruntée par des motos de cross, et le chemin est très pentu et très glissant. Il y a beaucoup de racines et les orages de la semaine précédente l'ont rendu presque impraticable. Nous finissons donc la fin de la descente à pied. Enfin nous arrivons au bas de la pente. Nous tournons sur la droite, sur la départementale. Ça grimpe un peu de nouveau. Mais nous sommes sur le bitume et je monte au train tranquillement. Nous traversons Donzy-le-Perthuis, et à la sortie du hameau, Didier me dit de tout lâcher et de me laisser aller dans la descente qui va suivre. En effet c'est un pur régal. Je laisse le vélo prendre de la vitesse. Il avale les marches et autre cailloux sans broncher. Didier me suit d'assez près avec son semi-rigide. Il connaît bien cette descente donc il anticipe facilement les difficultés.