vendredi 8 novembre 2019

Remake de la Randonnée de Printemps de Combs-la-Ville. Vendredi 08 novembre 2019.

En introduction je dirai juste: Fuck l'hernie discale ! Fuck la sciatique ! Fuck la douleur !
Encore une fois mon dos me fait souffrir, mais il faut que j'essaye de vivre presque normalement malgré lui. Aussi comme je sais que je souffre très peu lorsque je fais du vélo, j'ai décidé de sortir rouler ce jour. Ça tombe bien c'est pratiquement le seul jour de la semaine sans pluie, alors il faut en profiter. Je repère une trace sur Utagawa. Elle part de Combs-la-Ville. C'est la trace de la randonnée annuelle du club combs-la-villais. Elle est donnée pour 48km et 430m de D+, et elle part plein est vers le village de Soignolles-en-Brie.
Je pars de chez moi. J'hésite quelques minutes. Est-ce que je rejoins le départ à Combs en train ? Ou est-ce que j'y vais directement en vélo ? Je choisi la seconde option. On verra au retour si j'ai encore le jambes et si mon dos a tenu pour revenir également en vélo. 
La liaison est très roulante. J'emprunte la piste cyclable qui longe l'Yerres. Il y a 11km. En moins de 40mn je suis au "départ" de la rando. Bon aujourd'hui il n'y a pas de bulletin d'inscription à remplir, de vélos dans tous les sens et de bénévoles au petits soins. Je ne m'arrête même pas et je file sur la trace.
Tout d'abord il faut sortir de Combs pour atteindre le Grand Val. C'est un bel espace naturel boisé sur les bords de l'Yerres. C'est bucolique à souhait. La boue n'est presque pas présente, mais ça monte lentement mais sûrement. En arrivant sur le plateau je traverse des champs. Ça y est elle est là ! Je slalome entre les différentes flaques. Ça reste très roulant. 

Ça y est, je suis dans la Brie.




On les distingue à peine, mais ce sont deux Grandes Aigrettes.

Je redescend vers la rivière et j'arrive au Petit Val, juste avant la Francilienne et Brie Comte Robert. C'est le passage le plus désolant que j'ai vu depuis bien longtemps. Le bord du chemin n'est ni plus ni moins qu'une grande décharge à ciel ouvert. Les plus gros porcs du coin viennent y déverser leurs gravats de chantier, leur électroménager en panne, leurs ordures ... bref je me dis qu'il a encore un gros boulot d'éducation écologique...


Le ru des Cornillots.




Juste avant Grégy.

Les jambes et le dos tiennent parfaitement le choc pour l'instant. Il faut juste que je fasse attention lors des gros chocs, les vibrations remontant dans les lombaires se font sérieusement sentir. Il faut que j'adapte mon pilotage en conséquence. 
La trace alterne les passages dans les champs et les vallons sur les bords de l'Yerres. Peu avant Evry-Grégy-sur-Yerres j'arrive au Pont des Romains. C'est un pont pavés qui malgré son nom n'a rien de l'époque romaine. Généralement je le prend dans l'autre sens. Là je descends le chemin pavé. Ça passe mieux comme ça. dans le sens de la montée ça pique un peu, surtout si les pavés sont humides. 


Ah bon? Où donc?


Le Pont des Romains.


J'arrive à Soignolles-en-Brie. Je quitte momentanément la trace pour aller me ravitailler à la boulangerie du village. Je pique-nique sur un banc en pierre sur les bords de la rivière. Je jette un oeil à mon vélo. Il est couvert de boue, et pas qu'un peu. Le nettoyage risque d'être très long.
Je pars pour faire la dernière boucle. J'emprunte un petit moment l'ancienne voie de chemin de fer de la Bastille reconvertie en voie verte, le Chemin des Roses. Ensuite je fais le tour d'une butte artificielle et je prends enfin le chemin du retour. Je passe à Solers. Après avoir longé encore une fois l'Yerres, je retrouve le Chemin des Roses pour un bon moment, entre Soignolles et Coubert. Ça roule vite. C'est plat et le chemin est stabilisé. Cette liaison me parait un poil trop longue, mais je m'en accommode. 


Le Prieuré de Vernelle, à Suisnes.

L'Yerres à Soignolles en Brie.




Le Pont de Solers sur le Chemin des Roses.



Enfin je quitte ce chemin mais ... c'est pour emprunter une route départementale. Soudain je tombe sur le Prieuré de Vernelle. C'est un ancien prieuré bénédictin du XIIème siècle. C'est juste beau ! Moi qui adore les vieilles pierres je suis gâté. Je ne me lasse jamais de venir admirer ce joyaux moyenâgeux planté au milieu des champs briards. 
Pour la petite histoire c'est dans un champs au pied du prieuré que furent tournées les principales scènes de la Soupe aux Choux. La trace le longe. *


L'ancienne gare de Coubert-Soignolles sur le ligne de la Bastille.



Le Prieuré de Vernelle au retour.




Bon ! il faut que je reparte. Il me reste encore un peu de route à faire. Le retour est rapide. De plus j'ai encore la forme. Je m'étonne de si bien me sentir sur le vélo, sans pratiquement aucune douleur, alors que n'arrive pas à rester assis, à conduire ou même rester coucher sans que ça ne déclenche de grosses douleurs.  
Je traverse de nouveaux Evry-Grégy. Je longe l'autoroute A5. On est en pleine période de récolte des betteraves sucrières. Il y en a d'énormes tas sur le bords des champs et des chemins. Je m'arrête pour observer le ballet des engins agricoles. 




Une dernière traversée de champs. Des perdrix s'envolent à mon passage. Et j'arrive au chemin d'Egrenay. C'est un espace naturel sensible qui a vu le jour sur un ancien remblai édifié le long de la Francilienne. Un single suit la "crête" de la butte. L'endroit est très sympa bien qu'il soit si près du flot des camions et des voitures. 




Le chemin de "crête".

Je suis toujours en pleine forme. Je ne ressent aucune fatigue ni aucune douleur. Je vais rentrer chez moi en vélo, pas question d'aller jusqu'à la gare et de prendre le RER. 
A l'entrée de Combs je passe au lavage auto. Le vélo est dans un tel état qu'il est presque indispensable de la laver avant de le ranger. 
Après cet arrêt au stand, je repars en direction de Yerres. Il ne me reste que de la route et des pistes cyclables à emprunter. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, ou presque, je suis chez moi. 
Encore une belle sortie dans la campagne seine -et-marnaise, dans la Brie plus exactement. Même si la boue fût présente, ce fût une belle sortie dans la campagne francilienne. On a du mal à croire que l'on soit si proche de Paris et de sa tentaculaire banlieue.

Les chiffres de la sortie :

70,15 km
14,0 km/h de moyenne (11,5 avec les pauses)
04h59 de roulage (06h07 avec les pauses)
47,7 km/h max
668 m de D+


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire