Après les deux premières parties de la Via Senonensis faites en février et septembre 2017, j'en ai fait une autre sur deux jours les 16 et 17 août 2018. Je suis parti de chez moi, en train, jeudi 16, pour rejoindre Melun. De la gare melunaise je suis allé jusqu'à Saint-Sauveur-sur-Ecole par les bords de Seine. En septembre je m'étais arrêté à St Sauveur. Je recommence donc mon parcours sur le Compostelle à la sortie du village.
Il fait beau ce matin. Le ciel est bien bleu. La température est encore un peu fraîche. Je suis en forme et je roule bien. Le rythme est élevé. Il faut dire que sur les premiers kilomètres il y a beaucoup de bitume. Et quand le bitume disparaît, il laisse la place à de larges pistes roulantes, comme entre Fleury en Bière et Barbizon.
J'arrive dans le village des peintres à 10h35, soit 1h15 après mon départ de la gare de Melun et 22km. Je fais une pause à la boulangerie pour un petit en-cas et m'acheter du pain pour le repas du midi.
J'arrive dans le village des peintres à 10h35, soit 1h15 après mon départ de la gare de Melun et 22km. Je fais une pause à la boulangerie pour un petit en-cas et m'acheter du pain pour le repas du midi.
Je repars. Je vais traverser la forêt de Fontainebleau, mais cette fois pas de single, pas de passages techniques, de racines, de rochers ... non, rien, nada ! J'emprunte une route forestière goudronnée qui va de Barbizon à Fontainebleau. Je la quitte au carrefour Louis-Philippe, aux portes de Fontainebleau. Je suis sur un large chemin qui va devenir un joli, mais court, single descendant qui se termine juste au-dessus du cimetière. Je traverse ensuite rapidement Fontainebleau puis Avon, en ayant au préalable longé le Canal du Château.
Barbizon.
Le Chêne Sully.
Petit orvet deviendra grand.
Le Canal.
A la sortie d'Avon je retourne dans la forêt. Cette fois je vais prendre le chemin qui longe le chemin de fer... mais ma moyenne va chûter. Ce chemin est fait de sable. Il est sec de chez sec, du coup c'est de la semoule. Je mouline mais c'est dur d'avancer. Je pousse deux ou trois fois pour récupérer. De plus il fait de plus en plus chaud. A partir de la gare de Thomery le chemin redevient roulant. Je reroule vite et à partir de Veneux je vais longer la Seine et le Loing. Je profite de la belle promenade le long du Loing à Moret. Ça faisait longtemps que je n'en avait pas profité. C'est toujours aussi beau.
La Seine à Veneux les Sablons.
Le Loing. St Mammès à gauche, Moret à droite.
Confluence du Loing et de la Seine.
Moret sur Loing.
Barbizon.
Le Chêne Sully.
Petit orvet deviendra grand.
Le Canal.
A la sortie d'Avon je retourne dans la forêt. Cette fois je vais prendre le chemin qui longe le chemin de fer... mais ma moyenne va chûter. Ce chemin est fait de sable. Il est sec de chez sec, du coup c'est de la semoule. Je mouline mais c'est dur d'avancer. Je pousse deux ou trois fois pour récupérer. De plus il fait de plus en plus chaud. A partir de la gare de Thomery le chemin redevient roulant. Je reroule vite et à partir de Veneux je vais longer la Seine et le Loing. Je profite de la belle promenade le long du Loing à Moret. Ça faisait longtemps que je n'en avait pas profité. C'est toujours aussi beau.
La Seine à Veneux les Sablons.
Le Loing. St Mammès à gauche, Moret à droite.
Confluence du Loing et de la Seine.
Moret sur Loing.
Je traverse Ecuelles. J'arrive à Montarlot, où je fais une pause sur les bords de l'Orvanne. J'en ai besoin car j'ai traversé la jungle juste avant et je me suis battu contre les ronces et les orties... arfff
Je commence à avoir faim. Je me serai bien installé là, mais je pense que l'endroit est envahi par les moustiques. Je repars donc par des chemins champêtres jusqu'à Ville-St-Jacques où je m'installe sur un banc ombragé au pied de l'église. Il est 13h15. Il fait désormais très chaud. Cette pause est bénéfique.
L'Orvanne à Montarlot.
Ville St Jacques.
L'Orvanne à Montarlot.
Ville St Jacques.
En effet à partir de maintenant je vais souffrir. Je vais suivre pendant de longs kilomètres l'aqueduc de la Vanne, en plein cagnard. Il n'y pas un centimètre d'ombre. De plus sur certaines portions l'herbe est très haute et rend la progression encore plus difficile. Je galère...
La moyenne va s'en ressentir. Je suis au ralenti et je pousse sur des dizaines de mètres. La moindre côte me demande des efforts énormes. Je me sens très fatigué. Je trouve un bosquet. Je vais profiter de son ombre pour m'allonger dans l'herbe et tenter de récupérer pendant 20mn. Je repars mais c'est toujours la même galère. De plus mon eau est chaude et je suis presque à sec. Je ne trouve pas où me ravitailler en eau. Finalement c'est dans le premier hameau Icaunais, à Aigremont, que je trouverai mon salut chez l'habitant. Il était temps je n'avais plus une goutte. J'ai bu 3l depuis mon départ de Melun. Cependant ça ne solutionne mon problème de fatigue. Je manque de carburant. Il faut que je trouve un endroit où ravitailler. Il me faut du sucre. Je pense que je suis en hypoglycémie. Je fais le tour du village de Villeblevin. En vain. Pas un commerce ni de bistrot d'ouvert. Je n'en peux plus. Je me pose sur un trottoir à l'ombre pour souffler et m'abriter du soleil. Il fait 35°. Après 15mn je repars en direction de Champigny sur Yonne où j'espère trouver du ravitaillement. En effet j'y trouverai une boulangerie. J'y achète un Coca et un pain aux raisins que je dégusterai dans la boulangerie. Il y a des tables de bistrot et je profite de la fraîcheur de la clim. Ça va beaucoup mieux. Heureusement, car j'étais prêt à stopper là pour la journée. C'est un peu requinqué que je repars. Il commence à être tard et il va falloir que je songe à me poser pour la nuit et trouver un endroit où planter la tente. Je n'ai pas trop envie de bivouaquer. J'ai envie de prendre une bonne douche et de manger un bon repas. Aussi je me met en quête d'un camping. Un rapide coup d’œil sur le net et je vois qu'il y en a un à Pont sur Yonne. Je n'en suis qu'à quelques kilomètres. Je fonce et j'y arrive à 18h50. C'est un camping municipale situé à 3mn en vélo du centre ville. C'est parfait. En plus cela me coûte que 6€ pour la nuit. Que demander de mieux. Je monte donc ma tente. Sur ce arrive un allemand qui est parti de Paris le matin même, en vélo et en suivant les routes départementales. Il veut rejoindre Menton en 1 mois. On parle un peu de voyage à vélo, en espagnol.
Au loin le quartier de Surville, à Montereau.
Longues lignes droites en plein cagnard sur l’aqueduc de la Vanne.
Petite pause à l'ombre.
Juste avant Champigny sur Yonne, je viens de traverser cette plaine par 35°...
A Champigny sur Yonne.
Au loin le quartier de Surville, à Montereau.
Longues lignes droites en plein cagnard sur l’aqueduc de la Vanne.
Petite pause à l'ombre.
Juste avant Champigny sur Yonne, je viens de traverser cette plaine par 35°...
A Champigny sur Yonne.
Je pars en ville manger. La salade au chèvre chaud est bof bof, et la bière tiédasse... Le Code Bar est à éviter. Au retour je file à la douche et me couche. Je ne passerai pas une bonne nuit. J'ai travaillé de nuit les jours précédents et j'ai du mal à trouver le sommeil. Et quand enfin je dors, c'est le bruit des véhicules qui passent sur la nationale toute proche, et des trains qui me réveille sans cesse. Je sens que la journée du lendemain va être dure...
Pont sur Yonne.
Pont sur Yonne.
Les chiffres de la journée:
85,44 km (89,31 km au total sur la journée avec les liaisons)
6h22 (09h19 avec les nombreuses pauses...)
13,4 km/h de moyenne (9,2 avec les pauses)
51,4 km/h max
583m D+ (624m avec les liaisons)
665m D-
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