jeudi 16 avril 2015

Sortie estivale en avril aux Trois Pignons, le 16 avril 2015

Après une bonne journée de travail, enfin une bonne matinée de travail devrais-je dire, je prend la route de Milly-la-Forêt. J'ai besoin d'aller poser les pneus sur les cailloux. Ça me manque, plus d'un mois sans y aller c'est long.
J'ai donc chargé sur le GPS une trace que m'a envoyé Le Squale. Elle est très semblable à ce que je fais habituellement, avec quelques petites variantes. Je partirai de Milly, la voiture étant plus en sûreté en ville que sur un parking forestier. 
Je me gare, prépare le bonhomme et le bike, j'allume le GPS et surprise ... je ne trouve pas la trace! Mince, que faire ? tant pis, je pars quand même. Je vais naviguer à vue, avec mes souvenirs et en m'aidant du smartphone. J'ai la trace aussi dessus et je peux la visualiser sommairement à l'aide d'une appli. Ce sera mieux que rien.
Bref à 14h10 je pars en testant un chemin pour rentrer différemment dans les Trois Pignons. C'est pas mal, mais je reprendrai mon chemin habituel la prochaine fois. J'arrive rapidement sur la platière du Coquibus, c'est praticable. Ça sèche bien, il y a juste du côté de la Mare du Coquibus que c'est "marécageux". Je trace vers les 100 Marches faire ma petite boucle qui va bien. Sur le single je croise un superbe lézard vert qui se dore la pilule au soleil. Il a la gorge bien bleue, c'est donc un mâle. En période de reproduction ils se parent d'un beau bleu pour mieux attirer les femelles. J'essaye de le photographier mais il ne se laisse pas approcher et s'enfuit. J'enquille la descente. Je me sens bien, je me lâche complètement aujourd'hui et je passe relativement facilement les pièges techniques. Ce n'est pas souvent le cas.

A côté des 100 Marches, cabane de chasseur.






Je retourne au Coquibus, je me lance sur une descente avec de grosses marches et quelques dalles. Je passe les premières relativement aisément. Soudain j'aperçois un autre chemin que je n'ai jamais essayé. Je pose le bike et je vais l'étudier un peu. Il y a un arbre en plein milieu mais à part ça il est bien tentant. Tout à coup j'entends un gros bruissement de feuilles sur ma gauche. le bruit est bien trop important pour que ce soit un lézard. Guidé par ma curiosité je jette un oeil sous le rocher où semble être entré la "bête". Et là j'aperçois la queue d'un gros serpent. Le corps est massif, zébré, la queue courte ... une vipère aspic. Je ne reste pas là, je n'aime pas du tout ces bestioles. C'est quand même la première fois que j'en aperçois une depuis le temps que je roule à Bleau. Du coup je laisse tomber l'idée d'emprunter ce nouveau single, et file vite. Je ne sais pas qui de nous deux a eu le plus peur ...
Je m'éclate sur la platière suivante, et les descentes techniques. Le temps est superbe bien que légèrement voilé. Je ne regrette pas d'avoir sacrifié ma sieste pour aller rouler.

Mare de platière.









Je m'approche d'Arbonne. J'hésite entre retourner à la voiture, il commence à être tard, et faire une autre boucle du côté du Rocher d'Avon. 
L'envie de rouler est trop importante, je suis en manque ... je continue donc. Je ne regretterai pas mon choix. Je suis en forme, les jambes tournent comme rarement. Je m'étonne même de rouler bien plus souvent sur le grand plateau que d'habitude. 

Cabane près d'Arbonne.






Arrivé au point de vue de Hurlevent je fais une pause ravito. Je file sur la route du Louvard, je passe le début sans me poser de questions, par contre sur la seconde partie j'hésite bien plus, c'est tendu du string ! Je n'ai pas envie de m'exploser en plein vol, ce n'est pas le moment. J'assure donc. Une fois ce passage assez costaud passé j'arrive à la Plaine de Chanfroy et je vais me recueillir un moment au Monuments des Fusillés. Cet endroit a été témoin des exactions nazie en 1944, et 36 personnes y furent fusillées et sommairement enterrées. 





Après ce devoir de mémoire, je prend le chemin du retour via la Canche aux Merciers. Je ne passerai pas par la Platière, mais je rejoindrai la Gorge aux Châts par le carrefour de la Maison Poteau. Je prend mon pied sur les deux dernières descentes. je sens que le séjour dans la caillasse de l'Hérault m'a fait un bien fou pour les passages techniques. 
Il est 18h40 quand j'arrive enfin à ma voiture. Je suis vanné mais heureux. Il était tout de même temps que je rentre, j'ai fait une ou deux petites erreurs sur la fin qui m'ont fait comprendre que j'étais bien entamé. Il faut dire que j'étais debout depuis 4h15. Le retour par l'autoroute A6 fût même dure, la route me sembla bien longue ...

Les chiffres de la sortie:
39,70km
4h30 dont 3h31 de roulage. Oui je sais 1h de pauses mais j'ai un peu jardiné et étudié la faune locale.
11,1km/h (8,8 avec les pauses)
35,1km/h max
624m de D+

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