Pitufo dans le Sudwest (chez Lasouque) Jour 1

CR écrit par Pitufo.

L’année dernière, je devais déjà descendre à Toulouse chez Vincent mais pas eu le temps et pas mal de pépins de santé entre un pied cassé et un genou opéré.

Maintenant que tout va bien, que j’ai bien pu reprendre le VTT, mi-mars, on se bloque une date dans nos plannings assez chargés avec Vincent, ce sera pour le week end du 2-3 août en pleine été, euh c’est le sud on va mourir de chaud, ce n’est pas la meilleure période.

La semaine avant de partir, on scrute la météo, bon bah ce sera pluvieux tout le samedi et le dimanche matin mais soleil le dimanche aprem, ennuyant mais tant pis, j’avais envie de passer le week-end avec Vincent, qu’il me montre ses chemins et aussi ses progrès (vu son bon classement à l’Epic !).

Je prends le train vendredi soir vers 22h50, train de nuit en siège inclinable, premier week-end d’août, beaucoup de monde dans le train, je case bien ma housse (elle protège très bien la housse Evoc mais prend aussi énormément de place), depuis ma place, je ne la vois pas, donc à chaque arrêt, je vais à côté de ma housse. Au final, j’aurai fait une très courte nuit de 3h30/4h de sommeil.

Je descends à Montauban et pas à Toulouse, Bruniquel où nous allons rouler samedi est bien plus proche de Montauban; le hic c’est que Vincent devait se lever plus tôt que pour Toulouse, comme je lui dis ne t’inquiète pas je trouverai bien un bar pour petit déjeuner et remonter le vélo.

J’arrive donc à 6h à Montauban, première chose je lève la tête : gris mais pas de pluie, le sol est quasi sec…je me dirige vers la sortie sur la terrasse du bar de la gare, je remonte mon vélo ensuite je prends un bon petit dèj, il fallait prendre des forces Vincent m’avait concocté une sortie avec pas moins de 8 montées pour 2000m D+ !

Tiens, bizarre, elle a dû remarquer mon accent parisien au bar, elle me propose un pain au chocolat mais pas de chocolatine…m’aurait-on menti avec la chocolatine ???

Je finis mon petit dèj et Vincent arrive sur les coups de 7h; on met mon vélo sur son porte vélo, sac dans le coffre et la housse sur les sièges arrières dans la 106, bien chargée !

On arrive à Bruniquel, très beau petit village… on se gare au parking des poubelles ; on s’habille et c’est parti.

Au programme, monter principalement sur piste et prendre les descentes bien engagées du coin ! Ca se confirme dès la première descente, de la caillasse mais un terrain sec, j’appréhendais un peu sachant que le terrain me rappelait ma semaine chez Fab à Frontignan, je perdais assez fréquemment l’avant, là j’avais un autre pneu et moins de pression ; aucun décrochage, j’étais en confiance !

Seconde descente (certainement une de mes préférées du week-end et une petite fierté personnelle !), direct on commence par une grosse marche, je suis Vincent, mais je le perds assez vite, énorme marche j’arrive sans trop de vitesse, je m’arrête je recule à pied je voulais passer et je m’en sentais capable, je passe nickel, par contre, le 29 pouces dans des grosse marches, le pneu frotte bien mon derrière !!! Je passe tout sur le vélo dans cette descente ! Vincent m’attends en bas ; première chose, il me demande si j’ai tout passé je lui dis oui un peu à mon étonnement et au sien, il me fait : celle-là pas grand monde passe tout sur le vélo !!! Vincent me met 41 sec dans la vue mais j’avais posé pied à terre et rebroussé chemin !

Je sais que je manque de vitesse, mais ça viendra avec le temps, d’abord la technique et puis y’a pas à dire on n’a pas de si longue descente pour travailler vitesse et endurance.

Toute la journée se passe à merveille, le temps s’éclaircit de plus en plus et on finit avec le soleil, une belle pause dèj sur une crête avec vue sur les gorges de l’Aveyron ou pas mal de canoe cayak descendent !

J’ai un doute, je ne sais plus si c’est avant ou après manger; on se fait une descente qu’il avait fait lors du stage de pilotage avec le pilote Spé Greg Noce, pas mal cette descente pour bosser la technique surtout qu’elle n’est pas très pentue. Au final, dans chaque descente je suis entre 15 et 30 sec derrière Vincent ; je suis plutôt satisfait.

Il m’annonce une descente spéciale cintre large, effectivement ça tournicote entre les arbres, on passe proche de murées de pierre, j’arrive vraiment à rester au contact de Vincent, sauf dans le bas je tape le cintre à gauche et ça m’éjecte à droite, merci les coudières et genouillères, quelques égratignure au poignet droit et l’épaule droite qui a touché le sol mais rien de grave sur le bonhomme ni sur le vélo !

Je commence à donner des signes de faiblesse dans la dernière montée, très longue sur piste et la pente est exponentielle en plein soleil, je commence à avoir une migraine, le soleil et sans lunette ça doit pas aider…je tire la langue en haut et Vincent commence à fatiguer aussi, la fin est proche, remontée sur la crête et ensuite la longue descente des poubelles.

Vers 15h30, nous arrivons à la voiture ; super spot pour rouler, de bonnes montées quelques petites liaisons et des descentes engagées qui tabassent dans la caillasse, un vrai plaisir.

Les chiffres de la première journée :

72.30kms / 2077m D+ / 6h07 de roulage à 11.8km/h de moyenne !

le profil de la journée : 

Repos, parce que le lendemain, la sortie dans la black Mountain s’annonce costaud, après un apéro et repas chez Vincent, dodo vers 22h30 !