vendredi 22 août 2014

2 jours à Bleau et environs. 22 et 23 août 2014. La nocturne.

Après avoir établit donc le campement, nous dînons un repas à base de plats lyophilisés. Entre temps nous nous sommes attelé à la tache du ramassage du bois pour le feu de camp. A 19h30 nous partons en direction de la Canche aux Merciers, et à 19hh55 nous roulons enfin. La boucle est un classique du coin, à cheval entre les forêts de Fontainebleau et des Trois Pignons. La première partie comporte quelques passages un peu tendu et nous sommes bien content de les passer de jour. Très vite cependant il fait nuit et malgré les bonnes lampes Magicshine, les passages délicats sont abordés avec plus de retenue. Mais cela reste un pur bonheur de rouler sur les platières de la Touche aux Mulets et du Rocher de la Reine. La boucle nous ramène au parking, mais nous poursuivons. On attaque le sentier des belvédères, j'avais l'intention de faire le single sur la platière, mais il est déjà tard et si on ne fait pas demi-tour tout de suite, la nuit va être bien courte, une grosse journée nous attend le lendemain. Nous décidons donc d'écourter cette boucle. On se régale cependant sur le single qui descend du carrefour de la Maison Poteau jusqu'à la grande étendue de sable de la Canche aux merciers. A 22h30 nous sommes à la voiture et à 23h au camp.
Pour la petite histoire, je ne savais pas que les squales avaient la frousse des cochons sauvages ... mais ça c'est une autre histoire, je laisse Le Squale vous la conter.


"Bon, ce que je retiendrais du trip de 2 jours c'est: en plus de l'aventure, la forêt et le pied dans les passages techniques, le ride de nuit qui était une première pour moi et l'avant goût du BUL sans les inconvénients (le poids du matériel sur les épaules et le bike). 
En tous cas merci Markitos pour l’organisation Gépéistiques entre autre!!

En parlant de notre sortie nocturne, en arrivant sur la fin, j'entends dans les buissons un bruit rauque de gros cochon du type sanglier...
Ne le voyant pas et n'ayant jamais vu de sanglier à l'arrêt (toujours vu les sangliers passer en mode TGV dans la forêt) je descends du vélo et remonte le single en légère montée en courant pour aller faire le point avec Markitos, car je savais que l'on avait croisé une allée forestière en bordure du single qui pouvait être une solution de repli...

Finalement après debrief, on est repassé tranquillement par le single sans un bruit ni de nous, ni du supposé sanglier...Ouf !!!

Le reste a été que du bonheur. Juste un détail technique que j'ai trouvé pas évident, c'est de juger de la hauteurs des rochers dans les platières la nuit, j'ai souvent tapé la manivelle ou la pédale, chose qui ne m'arrive pas le jour. Sûrement le fait, qu'une fois passé la roue avant, sans lumière après, je jugeais mal le passage rocheux. A travaillé si un jour je reroule la nuit."




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