jeudi 28 février 2013

Garoutade 2013, Ille sur Têt (66), 24 février 2013.

Mon CR de la Garoutade 2013 publié dans XCountry Magazine !


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Mon CR avant publication dans XCountry Magazine :



La Garoutade 2013, rando-raid organisée par L’Amicale Cycliste Illoise, l’association Transbiking Sport Eco-Responsable et Twonav.

Je me suis fixé cette année des objectifs vététesques bien supérieurs à ceux des précédentes. Peut être est-ce ainsi que j’exprime ma crise de la quarantaine. Toujours est-il que le premier d’entre eux est une rando-raid qui devient incontournable dans le paysage VTT français. C’est la Garoutade. Elle se déroule depuis 17 ans à l’Ille sur Têt, dans les Pyrénées Orientales.
La première difficulté rencontrée a lieu 2 mois avant la date de la rando : c’est la course aux inscriptions à cause du nombre limité de participants, fixé à 400. Ainsi le 14 décembre je suis devant mon PC, attendant qu’il soit 10h pour obtenir le fameux sésame. D’ailleurs il tellement convoité qu’à 10h00 pétantes le serveur hébergeant le site Transbiking.fr sature et saute. Il est impossible de s’inscrire. Mince ! ça commence bien… heureusement que je suis chez moi et que sur les forums et les réseaux sociaux ça discute, et tout à coup un des organisateurs de l’évènement nous donne un lien de secours. Ouf ! nous sommes sauvés, un rapide coup de fil aux potes et l’inscription est faite.

Samedi 23 février, il est 5h50 lorsque nous décollons, mon pote Alex et moi de région parisienne en direction des PO. Les prévisions météo sont pessimistes pour le WE. En effet on roule derrière les chasse-neige dans le Massif Central et arrivés aux alentours de Béziers, la neige a depuis longtemps disparue pour laisser la place à de grosses rafales de vent. La Tramontane et le froid seront les dénominateurs communs du WE. On arrive enfin à L’Ille sur Têt, on récupère rapidement la plaque, le verre Eco Responsable, un petit tour sur le mini-salon et on file se changer. On veut aller tâter du caillou sur les pistes permanentes d’enduro d’Ille. Ça va tout de suite nous donner un aperçu de ce qui nous attend le lendemain. Ça monte longtemps par des pistes DFCI et ça redescend par des singles techniques à souhait. D’ailleurs à la première difficulté, je fais un refus qui me vaut un bel OTB, ça commence bien.

Dimanche 24 février, le grand jour est arrivé. On est un peu anxieux. Il fait froid, et avec la grosse Tramontane qui souffle depuis deux jours le ressenti est glacial. Il a neigé dans la nuit et les rues d’Ille sur Têt sont toutes blanches, mais heureusement ça ne tiendra pas. On se pose aussi des questions quant à la difficulté. Les chiffres annoncés sont assez impressionnants : 66km pour plus de 3000m de dénivelé positif. On n’en fait jamais autant en Ile de France, même à Bleau où on roule toute l’année. Nous voilà partis. A peine nous avons fait 20m qu’on nous stoppe, des bénévoles vont, avec leur smartphone, scanner le flash code que l’on a sur la plaque de cadre. On traverse l’Ille pour aller chercher la première DFCI de la journée. Ce qui marque les esprits par rapport aux randos que l’on fait partout ailleurs, c’est qu’il n’y a pas de balisage. On se guide au GPS. La Garoutade est placé sous le signe de l’Eco Responsabilité.
Dès les premières rampes on sent que l’on va souffrir tout au long de la journée. Les montées sont longues et certaines ont des pourcentages assez importants. Déjà on voit les premiers participants qui posent pied à terre et qui poussent. Mais le bonheur est en haut … les singles descendants. Et quels singles, ils sont techniques et ludiques. Certains passages demandent un minimum de bagage technique par leur engagement. Dès le début le souvenir de l’OTB de la veille me revient en mémoire et je n’ose pas tenter les passages tendus. Bref je marche beaucoup, je perds ainsi beaucoup de temps. Mes compagnons sont déjà loin devant, où ils arsouillent dans les sentiers. Petit à petit je reprends confiance. Mais je dois faire face à l’ennemi du jour, le vent. Tant que l’on est à l’abri ça se passe bien mais dès que l’on est à découvert, ça se corse. Parfois il nous freine, en montée bien sûr, et d’autres fois ils nous poussent dans le dos. Mais le passage le plus terrible sera une crête où il souffle latéralement avec des rafales atteignant les 100km/h. Il projette littéralement les vélos, c’est très dur de tenir dessus. Arrive le premier ravitaillement au kilomètre 24. On y trouve du salé, du sucré et du cola local. Pas de gobelets jetables, chacun utilise celui qui lui a été remis la veille. On repart rapidement, il fait trop froid. Et là commence le gros morceau de la journée, le CH3 et ses deux longues ascensions. Mais juste avant on attaque une boucle de 4km faite que de singles. Je me lâche de plus en plus. Je roule désormais avec Alexandrine. Je lui sers de guide, elle a cassé l’écran de son GPS à cause d’une grosse rafale de vent. Nous croisons Brice Epailly qui nous informe que vue l’heure on sera très certainement mis hors délai après le second ravito … il n’y a que 16 kilomètres selon lui pour y arriver, mais quels kilomètres. La première difficulté sera une DFCI bien raide et très exposée au vent de plus de 4km. C’est très dur, le vent ne nous permet pas de rester sur le vélo, alors on pousse longtemps. Alexandrine n’en peut plus et elle ne supporte plus le vent. Elle décide de faire demi-tour et rejoindre l’Ille par la route. Je continue désormais seul. Je double quelques gars en difficulté. Je me sens bien, et lorsqu’arrive le single tant convoité, je prends un pied énorme. Il est très ludique , un vrai régal, ça valait la peine de souffrir pour y arriver. 3km de sentiers, je crois rêver. Mais une fois en bas il faut remonter, et là Yann Kerveno m’annonce une montée de 6km suivie d’une descente de 4km avant d’arriver au second ravito. La montée par la piste se fait très bien, et effectivement après la descente par un superbe sentier encore, arrive le ravitaillement. Je suis reçu par 4ou 5 bénévoles dont le pilote Damien Otton. Il me dit qu’étant donner l’heure tardive, le circuit est fermé et que je suis mis hors course. Il fera nuit dans moins de 2h et il me reste environ 20km à parcourir. Je rejoins donc l’Ille après une dernière descente, mais le cœur n’y est plus. Je tente de m’amuser tout de même un peu mais j’ai le cœur gros. J’ai encore les jambes pour aller au bout, mais c’est frustré que je rejoins mes amis de la Horde Sauvage du Val de Marne à salle La Catalane, après 55km et 2670m de D+. J’englouti la fideua qui est servi à tous. On se raconte notre journée. Nous sommes venus à  4, et seulement 2 ont terminé, Alex et Vince. Flo s’est perdu malgré le guidage GPS et a été obligé d’abandonner.

Ce que je retiendrai de ce Raid :
 Une volonté de proposer un évènement éco responsable, c’est réussi avec le guidage GPS, on ne trouve pas de traces de peinture « biodégradable » ni de rubalise dans les arbres. Aux ravitos nous avions des produits locaux et il n’y avait pas ces immenses sacs poubelles remplis de gobelets comme partout ailleurs grâce au gobelet Ecocup.
Les paysages somptueux des Pyrénées Orientales sublimés par le Massif du Canigou entièrement enneigé.
La qualité et la beauté des sentiers. Même si j’ai été surpris au début par l’engagement, je me suis fait énormément plaisir.
L’organisation au top, la gentillesse des bénévoles, caractéristique des gens du coin. Rien n’a été laissé au hasard.

Ce que je ne retiendrai pas :
Le froid glacial et la Tramontane qui nous ont bien fait souffrir toute la journée, que l’ont soit participant ou bénévole. En effet ils ont eu beaucoup de courage à nous attendre sans bouger dans les bourrasques.
Les longues ascensions par piste, mais elles sont indispensables cependant pour aller chercher le Graal ultime : le single.

Et enfin le fait que l’on doive attendre un an pour participer à la 18ème Garoutade. 





















Mes chiffres du samedi sur les traces Enduro:
14,45 km
01h15 (01h48 avec les pauses)
11,5 km/h de moyenne (8 avec les pauses)
27,6 km/h max
685m de D+


Mes chiffres de la Garoutade 2013:
54,66 km
07h20 (9h30 avec les pauses)
7,5 km/h  de moyenne (5,7 avec les pauses)
35,1 km/h max
2735m de D+


Le CR de Pitufo:

Participants : Flo94, Lasouque, Markitos,Pitufo
Allé hop, je me lance dans le compte rendu de ma première Garoutade et pas la dernière !
On va remonter au mercredi 20 février. Je suis passé chez Mountain Biker pour récupérer mon vélo afin qu’il soit réglé aux petits oignons pour la Garoutade (changement de toute la câblerie dérailleur + tige de selle + changement de plaquettes arrières). Le soir, j’en profite pour aller tester tout ça dans la fameuse côte de Chennevières où je retrouve JeanPhi (le partner de David de Moutain Biker), un grand malade de sport mais qui est de très bon conseil !
On décide de rouler pendant 2h maxi, du coup on commence par faire 10 montées en mode « normale » pour 600m de D+, les 5 montées suivantes au milieu de la côte, on finit dans la partie la plus pentue en danseuse, wow ça tire dans les cuisses, et les 3 dernières, on monte « au train » mais sprint en descente pour avoir le cardio bien haut (180 pulsations pour moi) et enchainer la montée dans le rouge ! Bah ça fait un bon entrainement ! Aucun problème sur le vélo il est parfaitement réglé !
Jeudi soir, je me fais un petit entrainement de boxe, mais petit rappel sur un high kick dans le sac, j’ai le genou qui se dérobe légèrement, toujours cette foutue instabilité…mais je ne ressens pas de gêne sur le vélo.
Vendredi soir, je prépare toutes mes affaires et au lit assez tôt vers 21h30.
Samedi matin, réveil à 4h30 ça pique un peu mais excité comme une puce de descendre dans le sud (je sature de Paris et de ce temps complètement pourri), douche petit dèj’ et me voilà parti direction Yerres pour rejoindre Markitos … J’arrive même en avance, il était déjà dehors, à sa voiture. Parfait, on charge tout et on part à 5h50 ! 10 mn de gagné sur les prévisions !
On prend la route et le Pitufo s’endort très très vite et ronfle pendant 2h ! On s’arrête prendre un petit déjeuner sur une aire, on commençait à avoir bien faim. Une température de -7 degrés et pas mal de neige ! Enormément de monde sur l’aire nous étonne … C’est vrai que c’est le début des vacances scolaires ! Petit tour dans les produits régionaux (beaucoup de fromages et de charcuterie mais on reste sage !) …Un café viennoiserie pour chacun et achat des sandwichs pour le repas du midi; on repart et je prends le volant et sous la neige, par moment on roule sur une voie et derrière les camions ! Point culminant de la route 1100 mètres et des bananes pour -10 degrés …
On redescend de plus en plus, on arrive vers le sud, le soleil pointe le bout de son nez, la température chauffe et le vent se lève …
On arrive à Ille sur Tet à 14h10 ! Même pas garé qu’on voit débarqué un grand malade sur un Trek noir et vert ! On descend et là, stupéfaction, le bougre de Vincent nous a caché qu’il venait de recevoir son nouveau vélo !
Directement, on part chercher nos plaques …On sort nos affaires de la voiture, remonte les vélos et on part, enfin « on » , je m’explique : entre temps le Flo arrive, il va chercher sa plaque, Markitos met du temps pour remonter son dérailleur arrière, moi, je suis déjà prêt et des nouvelles connaissances de Vincent meurentt d’impatience de tester les spéciales d’enduro ! Markitos nous dit de partir, il va attendre Flo.
Je pars donc avec Vincent, Pax (le co-voitureur de Vincent, qui a déjà fait la TransV) et 4 autres personnes (un pseudo guide et 3 crosseux !). On suit le pseudo guide. Pour rappel, j’étais en short (le bonheur) mais le vent nous tape sur le système, dur dur en montée, en espérant en avoir moins dimanche. On a du mal à trouver les spéciales, on tourne un peu, finalement on trouve une pseudo descente, arrivés en bas le « guide » voit qu’il a perdu son GPS dans la descente mais pas très sympa comme gars, on regarde la carte et on se rend compte qu’il nous a amené à l’opposé, grrr !
Faire des bornes et du D+ la veille d’un raid pas top mais bon…on décide d’aller au bon endroit, on monte encore et toujours. Arrivés en haut, on mange un bout et discute avec un gars avec un stump 29er et le mec a fini 3ème à la TransV dans sa catégorie Master2. On le suit dans la spéciale enfin au début puis après une pause, il me double comme un malade dans les pierres !
Arrivé en bas, Vincent reçoit un appel de Flo nous demandant où nous sommes. Il était un peu énervé le Flo de rater le début du crunch, on discute avec le malade (en 3 sorties, il a fait un plat sur sa jante carbone, il est à moitié content de son Stump, il a vraiment peur de casser le cadre carbone…en le voyant rouler ça peut se comprendre…)
On rentre en vitesse aux voitures avec Vincent.
Retour chez Flo, apéro devant le match de rugby et du bricolage pour Markitos (remontée de chaine dont il faut enlever 2 maillons) et Vincent règle ses suspensions. Repas et couché pas tard (22H30)
Vidéo de la spéciale en caméra embarquée (Pitufo) :


Réveil en douceur le lendemain à 6h avec comme réveil Bruno Mars par Pitufo, bon ca n’a pas fait l’unanimité ! Pas grave, moi ça me réveille en douceur ! Café + gatosport de Markitos Poire Chocolat, très bon à refaire !
On se dépêche de se préparer et partir, on a déjà perdu 30 min sur le planning initial !
Sur la route, un peu de neige au sol et du vent, on se dit « oulà que va-t-on trouver en haut ! Surprise »
Je mets en route le GPS à 8h06, il fait froid y’a énormément de vent mais un peu moins que le samedi ! Hop c’est parti, on zigzague dans le village et au premier chemin qu’on doit prendre première erreur le GPS nous fait passer à droite du petit cours d’eau mais en fait non c’était à gauche, demi tour donc !
On prend la première bonne montée, chacun à son rythme, on attend notre Markitos en haut, qui nous dit pour les prochaines, ne m’attendez pas !
Première descente, on se fait plaisir et là on trouve une succession de gros rochers à passer, on bloque tous, Flo descend à pied, Vincent se lance mais nous fait peur, gros travail et rebond de la suspat arrière, Flo me lance « non, Alex, n’y va pas ! » ; on n’est qu’au début, et je renonce, mais ça doit passer !!!
Ensuite s’enchainent de bonnes montées sur route/piste puis singles avec quelques portage et voilà les bonnes descentes. Première descente, ça bouchonne un peu,  je serre d’un peu trop près Flo qui me met en garde de prendre du recul.
Qui dit descente dit montée, que chacun fait à son rythme. On s’attend en haut et première vraie grosse descente; Vincent passe, j’enchaine juste derrière lui, puis Flo, et là on s’arsouille avec Vincent, cul à cul, je filme, certains se poussent, nous entendant arriver freins bloqués en glisse …Ah ah.
Du bonheur un vrai régal, mais des crampes dans les doigts en bas de la descente. On n’aurait pas dit non à quelques kilomètres de plus.
Le ravito arrive. Nous sommes vers le kilomètre 25. J’étais avec Flo et Vincent, on roule ensemble tout le long et à un bon rythme, je prends quelques conseils nutrition par Flo et Vincent (ils ont l’habitude avec les trails ; moi comme un petit jeune c** et foufou je vois une tranche de Nutella et je me jette dessus …. pas une bonne idée, il est préférable de prendre du salé ! Un coup d’œil dans le Camel, j’ai bu qu’1l et pourtant j’ai mis une alarme temps pour boire toutes les 10 mn).
On repart dans une longue montée, certainement la plus longue et une des plus éprouvantes. Arrivé en haut, je plonge en premier dans la descente. Quel pied : des bons sauts de marche, enchainement de cailloux, je lâche tout, je passe tout et j’ai pris de la confiance, jusqu’à un moment ou je me couche un peu trop et je perds le contrôle des 2 roues en même temps ! Je remonte et repars aussi vite sur le vélo (en bas, je me rends compte que j’ai bien rayé l’écran de mon GPS, dur de suivre des traces maintenant) … Grâce à des « hop hop » certains moins en confiance s’écartent à mon passage, je ne suis pas bouchonné. J’arrive enfin en bas avec des bonnes crampes aux mains et les mollets qui tirent d’avoir été debout sur les pédales …les pompiers attendent en bas …une descente bien longue avec de la caillasse; gros risque de chute (j’apprends à la fin de la Garoutade que dans cette descente il y a eu 2 grosses chutes : une clavicule/omoplate pour un rider et une gueule en sang pour un autre en ayant fait des bisous bisous aux rochers).
J’attends un peu en bas, Vincent arrive peu de temps après moi (cause de bouchons dans la descente) puis Flo. On repart sur une route …Flo pars devant, il avait besoin de plus faire tourner les jambes que Vincent et moi. On monte au train tout en papotant…Flo choppe une petite fringale, je continue et plus loin il me rattrape. J’avais un coup de moins bien et j’attendais avec impatience le ravito qui était encore un peu loin…Arrivé en haut, bonne descente (petit trou je sais pas si je passe devant ou derrière Vincent !) en plein dans la descente il y a une bifurcation qu’on prend je ne sais comment mais Flo se trompe. Arrivé en bas au ravito, on se demande ce que Flo fait mais il a raté le bon chemin et avec son GPS n’arrive pas à rejoindre le ravito, c’est la fin pour lui de la Garoutade. Petit coup de téléphone à Markitos, on s’inquiétait pour lui mais tout va bien ; nous sommes au kilomètre 46 et lui est environ 10 km derrière nous mais avec la banane !
Petit coup de froid pendant le ravito, on repart donc avec Vincent. Là s’enchainent des petits singles en montée/descente pas mal mais casse patte ! Pas mal de riders commencent à monter à pied ; on passe la plupart des montées avec Vincent sur le vélo à se motiver l’un l’autre…
A 8 km de la fin, dans la montée, je commence à ressentir de la fatigue, je vois Vincent bien avancer, j’arrive en haut mais plus de Vincent, il ne m’a pas attendu le bougre… (il a bien avancé et a rattrapé un mec avec un beau vélo, normal, un spé de kéké, avec qui il avait roulé la semaine dernière !).
Je continue donc à mon rythme tout en me faisant plaisir en descente, la fin est proche. Dans la dernière descente, je butte sur un passage avec un bel arbre en plein milieu. Je ne tente pas, je n’étais pas confiant et un peu moins lucide !
Je me dépêche sur la fin, mon GPS me disait « batteries faibles ».
J’arrive vers 16h30 à l’arrivée, voilà ma première Garoutade de terminé, je ne finis pas éreinté j’ai réussi à gérer mon effort, j’aurai pu faire mieux mais je suis déjà pleinement satisfait et je suis sur d’avoir encore progressé grâce à de nombreux passages !
Après comparaison, Vincent est arrivé 5 min avant moi ! Bon, il n’est pas entrainé mais il a la caisse le bougre. Mais là, je me rends compte des progrès physiques que j’ai pu faire.
Au repas, à l’arrivée, une paella avec des pâtes (une fideua) et du houblon ! Flo déjà changé, et Vincent à l’apéro, on finit de manger en attendant Markitos qui arrive en tirant un peu la langue en nous disant qu’il avait été mis hors délai au second ravito, la nuit tombe encore tôt !
Dimanche soir, tranquille chez Flo à regarder quelques vidéos et au lit pas tard, on a pas mal de route le lendemain. Lundi à 9h on prend la route du retour, peur d’avoir de la neige, on en a eu tout le long mais les autoroutes étaient bien dégagées ! Peu de discussion dans la voiture, on était bien blasé de remonter voir ce mauvais temps, cette neige, la pollution et les bouchons parisiens (dur retour à la réalité de la civilisation).
Un grand Merci à Flo pour son accueil et un plaisir de revoir Lasouque !
Mes chiffres :
Samedi
26.64 km
14.3 km/h de moyenne en 1h51
1 241 m de D+
Dimanche
68.21 km
10.2 km/h de moyenne en 6h41 de roulage et 1h34 de pause
3 329 m de D+

Vidéo caméra embarquée Pitufo :


Mon film de la Garoutade : 

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