mardi 13 novembre 2018

De Yerres à Milly la Forêt AR, le mardi 13 novembre 2018

Je sais, j'avais dit que je devais faire des sorties plus courtes avant de me lancer dans de longues chevauchées... mais ça c'était avant ! Avant que je ne me décide à partir en direction de Milly la Forêt et de revenir à mon point de départ en vélo. J'ai récupéré de nouveau une trace de Cyrus que j'ai retravaillé. Cette trace fait la part belle à la route avec un petit soupçon de chemins et de quelques singles. 
C'est donc avec mon RCZ Race monté avec les Marathon Racer (pneus slicks) que je m'élance vers 8h40 en direction du sud. Je sais , selon la météo, que je vais avoir le vent de face durant toute la première partie jusqu'à Milly. Il est orienté sud-ouest. Effectivement les prévisions étaient bonnes, j'ai subit ce vent pendant 53km. Ce fut difficile, mais je me suis battu contre lui tout en sachant que le retour sera moins dur. 
La trace suit la rive gauche de la Seine entre Ablon et le Coudray-Monceau. Je suis dans la banlieue, il faut faire attention aux automobiles. J'ai hâte de quitter l'urbanisation. 

Lac de Viry-Chatillon.

L'Eurovélo 3 longe le Lac de Viry-Chatillon.






A Corbeil j'avise une boulangerie. Je m'y arrête pour acheter deux viennoiseries vite avalées, et deux espèces de pan-bagnat pour la pause de midi. Je repars rapidement jusqu'au Coudray-Monceau. A la sortie de Corbeil je suis un chemin que je connais bien. Je l'emprunte lorsque je fais mes sorties entre Yerres et Melun. Cette partie est bien agréable. Arrivé au Barrage du Coudray je quitte les bords du fleuve et je remonte sur le plateau. Tant que je roule en ville ça se passe bien. Mais une fois celle-ci quittée et le pont au-dessus de l'A6 franchi, les choses vont se gâter. En effet à partir de maintenant je vais rouler complètement à découvert et le vent va devenir très gênant. Je sers les dents. Les jambes deviennent de plus en plus lourdes. J'ai l'impression de forcer pour avancer. Pourtant je maintiens une bonne cadence. Juste après Auvernaux je sens que mon pneu arrière flotte un peu... zut je viens de crever. C'est bien la première fois que je crève avec les Marathons Racer. Je m'arrête pour changer la chambre à air et en inspectant le pneu je trouve un beau petit silex bien tranchant planté dans le pneu. Je tiens mon coupable.




Je repars. Je suis proche de Milly la Forêt. Je veux aller jusqu'à la Halle pour me poser et y manger un sandwich. Les différents villages traversés sont juste magnifiques. Le Gatînais Français est un des plus beau coin de la région parisienne. Je ne m'en lasse jamais.
Je suis enfin à Milly, où je dois faire un petit détour pour rejoindre la Halle. Il y a de nombreuses rues à sens unique et elles sont interdites "y compris aux cyclistes".
Je me pose enfin et attaque mon casse-croûte. Mais pourquoi j'en ai pris deux ? C'est gras et limite infect. Mais j'ai faim et je dois avaler des calories pour attaquer le chemin du retour. De plus je déteste jeter la nourriture.


Près de Videlles.

Plaque Michelin datant de 1934.

La Halle de Milly la Forêt.


J'ai parcouru 53km, il est 12h40. Il me reste environ 50km à faire. Après moins de 15mn je repars. A partir de Courances je vais longer la petite rivière Ecole. C'est bucolique à souhait. Je me régale et de plus je ne lutte plus contre le vent. Il est dans mon dos et ça m'aide bien. Mais à Saint-Germain-sur-Ecole la trace va emprunter un chemin de terre. Il a bien plut quelques jours avant, aussi il est plein de boue. Mes pneus ne sont pas fait pour ce genre de terrain. Ils se comportent assez bien sous la pluie mais dans la boue ce sont de véritables savonnettes. Je préfère pousser alors le vélo. Désormais je ne vais rouler que sur le bitume. Plusieurs fois je vais faire des détours pour éviter les chemins agricoles. A 14h20 je suis à Ponthierry où je fais ma seconde pause casse-croûte. Il dois me rester environ 30km à faire et je sens que je dois faire le plein de calories pour finir dans de bonnes conditions. Cette fois encore je me force à manger ce semblant de sandwich. Un conseil, évitez à tout pris la boulangerie face aux Moulins de Corbeil !!!
J'en profite pour jeter un oeil au vélo. Il fait du bruit depuis quelques kilomètres. J'ai huilé la chaîne, ça couinait toujours. J'ai mis de l'huile sur les ressorts des pédales, sur les axes de celles-ci, sur les roulements du boitier de pédalier. Rien n'avait changé. J'avais toujours ce bruit. La seule chose que j'avais réussi à faire, c'est de grosses traces bien grasses un peu partout sur le vélo. Donc à Ponthierry j'ai de nouveau regarder mon vélo sans rien y trouver. 


A la sortie de Courances.



La rivière Ecole à Dannemois.



Sous l'A6 vers Saint-Germain-sur-Ecole.


Je repars avec ce bruit agaçant. Je traverse la Seine et je parcours la piste cyclable entre Ponthierry et Seine-Port. C'est alors que je vois que mon pédalier s'est desserré. Catastrophe ! Il faut une clé allen de 8 pour le serrer, or je n'en ai pas avec moi. Je ne peux plus forcer sous peine de voir le pédalier se détacher. J'espère juste que je vais trouver un garage, ou une bonne âme, à Seine-Port qui pourra me prêter une clé de 8. Rapidement j'y arrive et sur le rond-point qui marque l'entrée du village je vois une grosse enseigne Peugeot. Je suis sauvé. Le mécano me prête la clé adéquate et moins de 5mn plus tard je repars sans un bruit et avec un pédalier qui tourne de nouveau rond. 
Je connais bien la route à partir d'ici. Je sais que je vais remonter sur la Forêt de Rougeau par le chemin pavé qui longe le Pavillon Royal. Mais c'était sans compter sur des travaux de réparation de la chaussée suite à un effondrement. Le chemin est complètement barré. Même pas moyen de franchir les barrières. Je suis donc obligé de faire demi-tour et de faire un détour de plusieurs kilomètres pour rejoindre le Pavillon Royal. 

Forêt de Rougeau.

Forêt de Sénart.

La traversée de la Forêt de Rougeau est très rapide et je m'engage sur la longue Allée Royale qui fait la liaison entre les forêts de Rougeau et de Sénart. Ce sont 5km en ligne droite au milieu de la plaine. C'est dire si c'est monotone et ennuyeux. La traversée de Sénart est semblable à celle de Rougeau : de longues allées bien droites et elles aussi monotones. Cependant j'ai quand même eu la chance, lors d'un arrêt, d'observer un chevreuil qui traversait tranquillement un chemin pas loin de moi.
J'arrive enfin à Yerres et j'arrête mon GPS après 103km et 8h de sortie dont 6h sur le vélo.
J'ai enfin fait un 100 bornes. Longtemps je me suis approché de ce chiffre, mais pas une fois je ne l'avais atteint. 

Les chiffres de la sortie :

103,05 km
06h08 de roulage (08h05 avec les pauses)
16,8 km/h de moyenne (12,7 avec les pauses)
45,6 km/h max
385m de D+

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