vendredi 11 septembre 2015

Du côté de la Canche aux Merciers en reprise douce, le 11 septembre 2015

Après pratiquement un mois d'arrêt du vélo pour des raisons diverses et variées, j'ai ressorti le Camber lundi dernier pour un petit tour au Mont Griffon et sur les bords du Réveillon. J'ai vite remarqué que les sensations étaient là, que je n'avais pas trop perdu en technique. Il me manquait seulement un peu de jambes. Ce vendredi étant libre sur mon agenda je me suis donc décidé à aller faire un petit tour à Bleau, sans idée précise du secteur où je voulais rouler. C'est donc sur la route, encombrée, que je me décidais d'aller à Arbonne et faire ma boucle dans la Canche aux Merciers et ses alentours.
Cette boucle est un peu ma boucle test, je la connais très bien et tout de suite je sais si je suis en forme ou pas. Elle est assez courte dans sa version de base (on peut facilement la rallonger de 10, 20km voire plus). C'est la version de base que je vais faire. Le D+ n'est pas trop important (330m environ) et elle fait 20km. Il y a quelques raidards qui piquent bien les jambes et dans les bons jours je n'y pose pas le pied sauf pour un ou deux. On verra bien de ce qu'il en est aujourd'hui.
Le départ se fit donc sous un soleil bien présent mais qui ne réchauffait pas encore l'atmosphère. Il faisait un petit 8° et la veste n'était superflue. 






 Cependant je vais vite me réchauffer. Le premier coup de cul est là. Je met tout à gauche et je tente de ne pas poser le pied jusqu'en haut. Le sol est rendu glissant par une multitude d'aiguilles de pins. Je perd l'adhérence de l'arrière, je m'accroche. Mais du fait de cette perte de motricité j'ai dévié de la trajectoire et je vais droit sur un gros cailloux dans lequel je bute et qui me stoppe net. Rageant sachant que j'étais pratiquement arrivé en haut. Cependant j'ai vite remarqué qu'il me manquait un poil de physique en comparaison à ma dernière sortie dans le secteur.
Je repars et profite comme un gosse des couleurs, lumières et senteurs de la forêt. Je profite aussi du moindre rocher pour jouer avec. La sortie est vraiment ludique. Je me sens bien. 
J'arrive enfin au point de vue de Hurlevent où  je vais enlever la veste. Là je vois avec horreur les reste d'un feu de camp. Mais qui sont les imbéciles qui s'amusent encore à faire des bivouacs au milieu des bois alors que tout est super sec et qu'on ne compte plus les incendies et départ de feu cette année sur le secteur ?





 Je repars rapidement et passe par la route du Louvard. Enfin dans sa partie haute, la "plus facile", les connaisseurs savent que la partie basse, est recommandée surtout à ceux qui ont très bon bagage technique. C'est un chaos rocheux que je ne me risque pas à passer dans son intégralité. Pour en revenir à la partie haute, il y deux ou trois blocs à passer qui demandent un peu d'adresse. Je n'ai passé le dernier qu'une fois et encore au prix d'une belle frayeur. Je ne le tenterai pas aujourd'hui. Je vais par contre franchir 3 ou  4 fois le précédent pour en chercher la meilleure trajectoire et le faire sans marquer de temps d'arrêt comme j'ai trop tendance à le faire. J'ai d'ailleurs filmé 2 des passages que tu pourras voir, ami lecteur, à la fin de l'article.
Par contre la caméra, enfin ici l'APN (d'où la piètre qualité d'image), écrase pas mal le relief et on ne voit pas la cassure du rocher. Dommage !
Ma pause cinématographique achevée je continue ma route et j'attaque enfin les platières. Les singles sont super secs. Je trouve régulièrement des passages humides, des mares ... mais là rien. C'est un désastre. Tout a séché et même les bruyères et callunes sont comme brûlées par endroits. L'avantage c'est que je n'aurai pas à nettoyer le vélo et que je ne salirai pas la voiture en rentrant.







 Les platières de la Touche aux Mulets et celle du Rocher de la Reine sont vite passées. Je m'amuse toujours autant. C'est très très plaisant. En plus il fait le temps idéal pour rouler, un peu de soleil et des températures entre 18 et 20°.
Je passe rapidement sur le parking de la Canche aux Merciers, et j'attaque le dernier secteur de ma boucle. Je suis le sentier bleu. Et rapidement je vois quelque chose d'anormal ... un abruti s'est "amusé" à refaire le balisage grossièrement et n'importe comment et où. Il a peint d'énormes traits bleus sur le balisage officiels et pensant que ce n'était pas suffisant en rajouter un peu partout sur les arbres et les rochers. C'est affreux.
J'atteins la plaine de la Charme et la platière du Laris qui Parle. Je roule bien et vite. Quand j'arrive à la mare dite Baignoire de la Mère Thomas, je n'en crois à peine mes yeux. Elle est presque vide. C'est une vasque assez profonde, creusée dans le grès et elle est généralement pleine d'eau. Là le niveau est un bon mètre en dessous du niveau habituel.










 La fin de la sortie est tout aussi plaisante mais je me fais peur deux ou trois fois, je commence à sentir la fatigue me gagner. Je vais même faire une pause ravito au Carrefour de la Maison Poteau. Ce moment de calme assis sur un rocher fut bénéfique est très appréciable. J'étais bien là au milieu des bois, à écouter la nature, à observer ... mais il faut déjà repartir. La fin se fera par l'habituel sentier descendant qui me ramène au parking. Je rate de me mettre au tas deux fois encore, il temps que j'arrête. Et c'est avec une énorme banane aux lèvres que j'arrive à la voiture. Ce fut bon, même très bon. Je n'attendrai plus si longtemps pour revenir rouler dans ce magnifique coin de nature francilienne.

Les chiffres de ma sortie:
20,47km
10km/h de moyenne (7 avec les pauses)
46km/h max
2h56 au total
1h59 de roulage effectif
327m de D+

Le petit film du franchissement Route du Louvard:





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