mardi 18 août 2009

Montée à la Massane du 18 août 2009

Je suis retourné à la Massane quelques jours après mais sans monter au sommet, je me suis arrêté au niveau de la retenue d’eau (c’est un bassin qui sert de réservoir, arrêtez-vous à son niveau et vous serez surpris par ce qu’il y dedans en plus de l’eau … des poissons rouges). Là je suis redescendu par un sentier balisé en jaune, beaucoup plus facile que celui de la Tour. Il y a bien eu quelques passages délicats mais sans commune mesure avec l’autre. Sur ce sentier on peut y voir un dolmen, preuve que la région était habitée il y a bien longtemps. Ce massif est un véritable bonheur pour le VTT.

Voili voilou la fin de mes aventures à Argeles sur Mer, j’espère bien pouvoir y retourner un jour pour en profiter encore.






dimanche 16 août 2009

La Tour de la Massane (66), le 16 Août 2009

Etant en congé à Argeles, je me devais de faire la sortie reine du secteur : la Massane. Cette rando mène à la Tour de la Massane qui se trouve au sommet de la montagne du même nom. Le sommet culmine à presque 800m d’altitude, à 794m exactement. J’ai téléchargé la trace sur le net, sur VTT Tour, et chargé sur le GPS. Me voilà donc prêt à partir. Mais ayant cet appareil depuis peu, je me perd un peu dans son utilisation et pars en suivant la trace sur la carte. 
Tout se passe bien jusqu’à ce que j’enquille un single en montée, au début ça va plus au moins. Mais au fur et à mesure de la montée cela devient de plus en plus dur et plus technique. Je décide de faire une pause pour regarder ce GPS de plus prêt, c’est à ce moment là qu'un pote 
m’appelle. On discute 5mn, et quand je raccroche, je décide de faire demi-tour, c’est trop dur, je suis sûr d’avoir pris la trace à l’envers, je suis en fait sur le chemin du retour et non sur l’aller. 
Cela se confirmera en étudiant cette trace sur le PC une fois rentrer au camping. Donc je repars et décide d’aller rouler en bord de mer et 
d’éviter les grosses montées, c’est qu’il fait déjà très très chaud, et je sue à grosses gouttes. Je remonterais à la Massane un autre jour.


Je pars donc sur la route de la corniche qui mène à Collioure. La route est bien large et il y a une grosse bande sur le côté qui permet de 
rouler sans se préoccuper des autos. Ca monte et ça descend pas mal, mais il n’y aucune difficulté. Arrivé à Collioure, je roule un peu dans 
les ruelles, (c’est superbe) jusqu’à la plage. Une fois ma petite visite terminée, je retourne à Argeles par le même chemin.

Quelques jours plus tard, après avoir étudié le fonctionnement du GPS et fais quelques essais, je me lance à l’assaut de la Tour de la Massane tel un preux chevalier voulant délivrer sa dulcinée, je suis aidé en cela par mon fidèle destrier, le Stumpjumper. Cette fois je suis sur le bon 
chemin, qui se trouve derrière le château de Valmy. C’est une piste large et sans aucun piège, le revêtement est bon, quelques cailloux 
parsèment le sol mais pas de quoi en faire un fromage. Par contre ça monte, ça monte, sans arrêt. Il n’y a pas de plat dans ce pays. Le ciel 
est couvert, mais pas menaçant, il faut dire que je suis parti assez tôt pour profiter de la fraîcheur matinale, si on peut appeler fraîcheur 24
ou 25° dès 8h du matin. Bref c’est si couvert qu’on ne voit pas les sommets des montagnes environnantes, ni de fait la Tour de la Massane. 

Par contre au fur et à mesure de la montée la vue sur Argeles et ses environs est magnifique. Au début de la montée on est dans une forêt de 
chênes lièges. Le soleil commence a pointé le bout de son nez. Je fais quelques pauses, je monte par palier de 100m (d’altitude il va de soit) 
ou un peu plus et je m’arrête pour souffler un peu, c’est qu’il commence à faire chaud et la montée est longue. J’ai pas trop l’habitude de la 
montagne, je suis un gars de la plaine. Arrivé à 265m d’altitude, il y a un croisement, on prend à droite une autre piste un peu plus large, 
c’est un chemin pastoral. 
Sur la gauche du chemin il y a un très beau chaos rocheux et sur la droite c’est la forêt, petit à petit les chênes lièges vont laisser la place aux hêtres. Au détour d’un virage, j’aperçois le sommet de la Massane, mais malgré le beau ciel bleu qui est enfin arrivé, celui-ci est toujours coiffé d’un beau nuage resté accrocher à la montagne. On ne peut toujours pas voir la fameuse tour. Ce n’est en fait qu’un peu après au niveau d’un réservoir d’eau situé à presque 400m d’altitude que je verrai la tant convoitée tour enfin. Arrivé au col de la Place d’Armes, le chemin bien large laisse la place à un petit sentier technique. 

Là il va falloir pousser et porter souvent le vélo. L’avantage est que on est l’abris dans la végétation, donc à l’ombre, mais cela ne veut pas dire que c’est plus facile. Les rochers ont remplacé la terre et le sable et c’est assez technique, de plus quand ce n’est pas des rochers, le single est assez étroit et serpente entre les arbres, il faut être assez attentif pour ne pas accrocher un tronc, mais cela permet quand même de rouler. Le single est magnifique pour peu que l’on ait un peu de technique, mais parfois la pente se fait rude. Je fais donc quelques pauses encore, à l’ombre cette fois, dont une au niveau d’un refuge tout en pierre. 

A partir de ce refuge, ça va être presque que du portage, le chemin est devenu très rocailleux et avec de très fort pourcentages par endroits. J’arrive à un croisement avec un cairn géant, il faut prendre à gauche et là il faut être vigilent, le sentier est peu visible par endroits et je 
tâtonne un peu… Mais bon le but de cette sortie est à portée de main, et oui je vois enfin la Tour de la Massane, là toute proche. 
Je pose le vélo et vais profiter de la vue magnifique sur la Côte Vermeille, le massif des Albères et la plaine du Roussillon du haut de cette 
construction. Mais comment ont-ils fait pour construire et monter les matériaux jusqu’ici ??? Vu la nature et le relief de l’endroit, il a 
fallu beaucoup d’effort, d’hommes et de mulets. En tout cas ça laisse rêveur. Cette tour était une tour de signal, elle servait, avec la Tour 
de Madeloc distante de quelques km, à avertir des attaques au Moyen Age.
C’était la minute d’histoire de Markitos.


Bon maintenant il va falloir songer à descendre. Il faut dire qu’en à peine 10km je suis passé de l’altitude 0 à 794m, ça laisse songeur pour un petit gars de la Seine et Marne, où le plus gros dénivelé sur une seule et même montée doit être de 50m maxi …
Le début du sentier est roulant, j’ai oublié de préciser que je ne redescend pas par la piste mais par un single situé sur l’autre versant. Mais bien vite, même très vite cela va devenir dur, très dur. Là il faut avoir un gros bagage technique pour affronter les différentes difficultés, ce que je ne possède pas. Bref il va falloir encore porter et pousser le spad. Je me dis que ça va passer un peu plus loin, quelques jours auparavant j’avais bien apprécié ce single, mais c’était dans sa partie basse, quand j’avais demi-tour. En fait il a fallu attendre d’atteindre l’altitude de 350m environ pour que je prenne plaisir dans ce single, avant il y a bien eu quelques portions roulantes mais avec la fatigue et la chaleur, à la moindre difficulté je mettais pied à terre, je préfère assurer que de me retrouver au sol. La fin du sentier est beaucoup plus fun, un véritable régal, les marches se passent sans soucis au contraire de ce que j’ai eu auparavant. Là le Stump, avec la Talas en 140, est dans son élément.

Pour en avoir discuter avec Polo66, un local, ce single est redouté par ceux qui n’ont pas l’habitude du technique. D’après lui soit on adore soit 
on le déteste. Il a accompagné il y a peu un gars qui fait les Enduros Séries qui lui a dit qu’en compet les chemins ne sont jamais aussi difficiles, qu’il faut avoir un très bon niveau pour l’affronter. Donc je conseille à celles et ceux qui veulent monter à la Tour de la Massane, d’éviter ce single s’ils veulent éviter de galérer, et de redescendre par la piste. Perso j’ai galéré mais j’ai pris plaisir à profiter de ces paysages et de la beauté des lieux.
Une fois le single terminé, on rejoint par des pistes et routes le château de Valmy, et enfin Argeles Plage par la route. Une fois douché je peux vous dire que j’ai vite été plonger dans la piscine du camping.




Ma première tentative pour grimper à la Massane et son échec,
le single que j'ai voulu emprunter dans le sens de la montée:

mercredi 12 août 2009

La Mar y Monts, Argeles sur Mer le 12 Août 2009.

Pendant mon séjour sur la côte Vermeille, une rando est organisée par le Vélo Club d’Argeles sur Mer. Le début des inscriptions est à partir de 7h30 à la Salle Polyvalente, j’y suis dès 7h45, et il fait déjà chaud (environ 24°). Je remplis ma petite fiche et paye une somme dérisoire, 2€50 car licencié FFCT (4€50 pour les autres) et pars sur le parcours. 

Le début longe le bord de mer jusqu’à Port Argeles, là je roule avec un gars de la région nantaise qui roule en Canyon Nerve blanc, jusque là tout va bien, à part un petit manque de fléchage qui m’a fait tourner 5mn avant de retrouver mon chemin. A la sortie d’Argeles on emprunte la 
départementale qui va jusqu’au Château Valmy, mais avant d’y arriver on part sur la droite par un chemin qui longe la voie rapide et déjà le premier raidillon pointe le bout de son nez. Le gars de Nantes m’attend en haut … et oui c’est vrai que je monte comme un tracteur, c’est à dire
doucement.

Le chemin passe d’un coup dans le lit d’un ruisseau, fort heureusement presque sec, et on traverse la voie rapide par en dessous par un tunnel bien sombre d’écoulement des eaux. 
De l’autre côté on prends une route qui continue à longer la voie rapide mais en faisant le toboggan, ça monte sec sur 200, 300m voir parfois plus et ça redescend très vite, les pourcentages sont impressionnants. 
On repasse sous la voie rapide mais par la route et là on redescend par un route en lassés dans un vallon, en bas c’est un mur qui nous attends. Le nantais est parti au loin devant, je lui est fais comprendre que c’était pas la peine de m’attendre. On est sous le viaduc de la RN. Ca monte dur en épingles, d’abord sur le goudron puis par un piste dans les vignes. 

Les vignes : ce sera le maître mot de cette rando qui se ballade à travers le vignoble de Banyuls … humm j’en connais qui en ont déjà l’eau … que dis-je … le vin à la bouche. Dommage, c’est de l’eau dans le Camel et de toute façon il fait trop chaud pour picoler…..
Tout en haut on attend le Col de Mollo (231m). De là on emprunte une piste qui descend dans un vallon bien encaissé plein de vignes. La 
descente est rapide, pas piégeuse du tout. En bas va falloir songer à remonter, et ce sera une longue ascension de 4km environ par cette même piste. C’est tout en épingle avec parfois de bon pourcentage mais tout se passe sur le vélo sans problème, merci à la K7 en 34 montée d’origine sur le Spé. Tout se passe bien, c’est vite dit en fait … dès la 3ème épingle, je m’arrête 20 secondes pour prendre une photo et au moment de repartir, je sens comme du flou dans le pneu arrière …… j’ai crevé. 

Finalement ces 20s se transforme en 30mn, le temps de la réparation et d’une petite pause. Je vois passer un paquet de participants et tous m’offrent leur assistance. Je la décline, j’ai tout ce qu’il faut : 2 chambres, le nécessaire pour démonter et ma pompe. Faut avoir le coup de main avec les Michelins pour les démonter, mais une fois compris ça va tout seul. J’en profite aussi pour me restaurer et prendre encore quelques photos, le paysage est trop beau !!! 

Je fais aussi un portrait de moi avec le retardateur, et là arrive 2 gars qui se foutent de moi en disant : « on savait pas qu’on réparait les pneus comme ça ??? » on tape un peu la discute, un d’eux me prends en photo. C’est des gars de Port Vendres qui font la rando, sauf que eux connaissent le coin et ont squizzé le goudron par des chemins de leur connaissance. 

Je les laisse filer et repart aussitôt, la montée est encore longue. J’ai commencé à monter à 9h38 et est arrivé tout en haut à 10h55 avec un arrêt de 30mn pour réparer. Ce qui me rassure c’est que je ne suis pas le seul à avoir crevé, de nombreux vététistes ont comme moi été surpris par les dures épines rencontrées dans cette montée. Certains ont même crevé 2 fois et ont été dépannés par d’autres participants. La piste était jonchée de petites brindilles couvertes d’épines, et il était bien difficile de les faire sortir des pneus. 

On repart sur le goudron pendant 800m et voilà le ravitaillement au Col des Gascons. Des abricots, de l’emmental, du coca ( pas beaucoup), du sirop de menthe, de l’eau ( en rupture) et c’est tout. Les 2 messieurs qui sont là nous apprennent que l’organisation a vu trop juste, ils attendaient 60 vététistes environ et on était un peu plus de 90. Du coup ils ont été très vite en pénurie d’eau, heureusement que j’en avais emmené 2,5l dans le Camel. Je repart après avoir ingurgité quelques abricots et morceaux de fromage. 

Là c’est une piste pierreuse en faux plat montant que l’on prend. On est sous la Tour de Madeloc et en face on voit la Tour de la Massanne. Au bout de la piste on arrive à un croisement dont une des pistes est barrée par une chaîne, c’est là que l’on doit aller. Nous sommes au point le plus haut de la rando, à environ 420m d’altitude, au Col de Baillaury.
On reprends une piste sur 100m et là débute un single en balcon de 3,5km de long, technique et joueur à souhait. C’est ici que je me suis fait le plus plaisir, et pris conscience des capacités du Stump, qui plus est aidé par la Talas en position 140mm. Ce VTT est une tuerie comparé au LP EVO2, il adore qu’on le maltraite dans les singles techniques comme celui-ci. 

J’ai passé des marches et des obstacles que je ne passais pas avant avec le LP. Parfois j’ai aussi buté sur quelques gros cailloux mais par ma faute, par manque d’expérience et de confiance en moi. Mais dans l’ensemble j’ai pris un grand pied dans ce passage. J’avais les boules quand le single s’est terminé au Col d’en Serre. C’est d’autant plus frustrant que l’on redescend dans la vallée par une route goudronnée assez fréquentée par les automobiles. 

On arrive alors au Col d’en Calvo, on prend une autre route direction le village le Rimbau sur 500m et on prend un single à travers les vignes pour enfin reprendre une piste qui fait le tour d’un vallon vignicole. Mais là, la réalité humaine et sa bêtise me font face subitement, au détour d’un virage je me retrouve nez à nez avec une décharge sauvage à ciel ouvert. C’est vraiment dommage de voir ça, qui plus est dans un vallon si bucolique. A la fin de cette piste on retrouve le chemin pris à l’aller qui longe la voie rapide mais dans l’autre sens et pour pas longtemps. 

On tourne à gauche en direction du Mas Christine que l’on atteindra pas, car au bout de quelques 300m on prend une piste pastorale à travers d’une forêt de chênes. Je peux vous dire que j’ai maudit cette dernière piste, ça monte et ça descend tous le temps pendant 3km environ et 
surtout par le fait qu’il est pas loin de 13h, qu’il fait 36° et enfin qu’il n’y a pas un centimètre d’ombre pour s’abriter. 

Ce passage à travers la forêt est très beau et nous mène tous droit au château de Valmy. Enfin je devrais dire derrière le château, car on ne le verra pas, on prend la direction d’Argeles Village par une dernière route qui elle aussi longe la voie rapide. On rentre dans Argeles et là plantage 
de route pour moi. J’ai loupé une flèche mais peu importe je rejoins la salle polyvalente par le centre du village et un détour par Argeles Plage. 

Voilà donc mon CR de la Mar y Monts, quelques chiffres maintenant :

Annoncée pour 42km j’en ai au total 44,6 mais j’ai rallongé la fin du parcours avec mon plantage, et 51,210 km en comptant l’AR camping-départ
Temps de roulage : 4h16 (avec la liaison camping-départ AR)
Temps d’arrêt : 82mn ( inscription, pauses photos, crevaison et collation d’arrivée)
Vitesse moyenne : 12km/h.
Vitesse maxi : 55,7 km/h
Et enfin 1011m de D+

Les
plus : une rando organisée au mois d’aout. Les bénévoles sympas. La beauté de la région. Et le potentiel du coin pour y faire du VTT. Le prix. Le Stumpjumper. Le guide papier fourni par l'orga avec les indications pour éviter de se perdre.

Les Moins de la Mar y monts
: un fléchage peu fourni (erreurs en début et fin de parcours), le ravito peu frugale, surtout en eau. La chaleur dès 8h du matin (j’avais demandé de la neige, mais dans le coin y connaissent pas). Les parties goudronnées assez nombreuses.

En conclusion c’est une rando bien sympa , à faire si vous êtes dans la région. Ca donne de bonnes idées pour d’éventuelles sorties futures dans ce secteur. Par contre j’ai vraiment été surpris par le nombre important de crosseux sur cette rando qui roulaient en semi-rigide…